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08 / 04 / 2011 | 6 vues
Centre Technique Des Institutions De Prévoyance (Ctip) / Membre
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Pour les employeurs, la gestion paritaire d'un organisme de prévoyance est une réelle valeur ajoutée

Fin 2010, le Crédoc a réalisé pour le Centre technique des institutions de prévoyance une étude qui confirme la bonne image dont bénéficie la gestion paritaire des institutions de prévoyance auprès des employeurs. L’étude a mis en évidence que la gestion paritaire, si elle reste encore méconnue de la plupart des employeurs, est perçue par les employeurs comme une réelle valeur ajoutée pour le fonctionnement d’un organisme de prévoyance.
 

Méthodologie
Étude réalisée par le Crédoc pour le compte du CTIP auprès de 610 entreprises : 204 TPE (5 à 19 salariés), 219 PME (20 à 249 salariés) et 147 grandes entreprises (plus de 250 salariés).

Infographie : Comment les employeurs perçoivent la gestion paritaire des institutions de prévoyance

Sur les 610 entreprises interrogées par le Crédoc, 76 % disent avoir une bonne, voire une très bonne, image de la gestion paritaire dans les organismes de prévoyance, un satisfecit qui s’élève même à 86 % dans les grandes entreprises. Interrogés sur les points forts de la gestion paritaire, les employeurs mettent principalement en avant « la bonne prise en compte des besoins des salariés » (30 %) et « des décisions plus efficaces car collégiales » (27 %).

Plus de la moitié (59 %) des entreprises estiment que la gestion paritaire favorise une bonne connaissance des entreprises, la mise en œuvre d’actions sociales auprès des salariés en difficulté (57 %), une expertise de la prévoyance d’entreprise (57 %) ou encore la transparence des comptes (53 %).

Autre résultat fort de l’étude : les employeurs estiment à 85 % que les orientations stratégiques d’un organisme de prévoyance doivent être déterminées par des acteurs proches du terrain, connaissant les contraintes des entreprises et les besoins des salariés, plutôt que par des experts de l’assurance. Un sur dix considère, au contraire, que les membres du conseil d’administration d’un organisme de prévoyance doivent être des spécialistes de l’assurance.

Interrogés sur l’intérêt de l’approche non-lucrative des institutions de prévoyance, les employeurs mettent en avant la capacité à offrir des tarifs plus intéressants (41 %), l’action sociale (19 %) et une plus grande confiance dans la solidité financière de l’institution (19 %). Toutefois, ces opinions dépendent fortement de la taille de l’entreprise. Si les très petites entreprises mentionnent principalement les tarifs plus intéressants (46% des répondants), les plus grandes mettent en avant l’action sociale à 38 % devant les tarifs.

Ces points forts sont à considérer à la lumière des critères de choix de l’organisme de prévoyance. Appelés à citer deux critères, les employeurs sont 84 % à évoquer le rapport qualité-prix, loin devant l’expertise en matière de prévoyance (40 %), la proximité géographique (27 %) et la notoriété (25 %).

 

Fort taux de couverture

L’étude apporte par ailleurs un éclairage intéressant sur la diffusion de la prévoyance collective dans les entreprises : 96 % d’entre elles déclarent que leurs salariés sont couverts par un contrat de prévoyance collective (hors complémentaire santé). Contrairement à une idée reçue, le taux de couverture ne dépend pas de la taille de l’entreprise. Parmi les entreprises ayant un contrat collectif de prévoyance, plus des deux tiers (68%) ont contracté avec une institution de prévoyance.

  

Vidéo : comment les employeurs perçoivent la gestion paritaire des institutions de prévoyance

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