Le Président de la République ne veut pas parler de TVA sociale, mais il ne nomme pas cette ressource fiscale complémentaire. Nous l’appellerons donc la TVA sans nom. Le Président a annoncé les mesures suivantes :
Certains candidats à l'élection présidentielle ont repris une vieille lune du patronat, consistant au nom de l’augmentation du pouvoir d’achat à baisser les cotisations sociales versées par l’employeur.
Très étudiée et sérieusement envisagée dans les années 2005 à 2007, la TVA sociale a basculé aux oubliettes, à l'exception de son application outre-mer. L’objet de cette TVA sociale est de changer le mode de financement de la protection sociale via une augmentation de la TVA et la diminution équivalente (ou en éliminant) les cotisations sociales.
Alors que les collossaux déficits nous entraînent dans une nouvelle tourmente boursière, certains ont des idées pour les combler. La montée des inégalités fournit la toile de fond de ce débat sur la solidarité.
Le Président de la République a finalement arbitré, hier, des mesures censées limiter quelques injustices fiscales particulièrement criantes. Le bouclier fiscal, dont l’UNSA avait, dès sa création, dénoncé l’injustice, est enfin remis en cause.