La loi et l'État peuvent-ils encadrer et promouvoir la formation ?
Dans son dernier livre, Jouer sa peau, l’analyste Nassim Nicholas Taleb démontre que la société et l'économie peuvent fonctionner grâce à la folie des entrepreneurs.
Dans son dernier livre, Jouer sa peau, l’analyste Nassim Nicholas Taleb démontre que la société et l'économie peuvent fonctionner grâce à la folie des entrepreneurs.
Nouveaux maîtres du monde, les plates-formes numériques (celles des GAFA notamment) ont supplanté les multinationales d’hier en nombre de clients, en création de valeur et même en lobbying ou en optimisation fiscale.
Elles sont devenues le point référent de toutes les boussoles (experts, consultants…), une sorte de nord magnétique de l’ère numérique.
En matière de formation, les idées générales ou généreuses sur l'éducation des travailleurs ne suffisent pas à faire de bonnes politiques et le diable se nichera encore longtemps dans les détails.
L’importance accordée au dialogue social fait partie du discours de nos gouvernements successifs. La préparation de la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » a donné lieu à une juxtaposition de formes hétérogènes de concertation et de négociation. Le gouvernement a fait connaître les enseignements qu’il tirait des résultats de ces procédures.
De 2004 à 2014, une véritable cohérence existait entre les dispositifs de formation : le plan de formation, le DIF et le CIF. En mélangeant tous les dossiers, notamment la formation des salariés et celle des chômeurs, l'État a rendu le système parfaitement illisible et inefficace.
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