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07 / 10 / 2008 | 82 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Les moins de 50 ans ne seront pas éligibles à un départ volontaire aux Caisses d’épargne

Le rapprochement entre les Caisses d’épargne et les Banques Populaires consisterait avant tout à mutualiser les services centraux a révélé Le Monde dans son édition du 6 octobre.

Une mutualisation déjà engagé en interne au sein même des Caisses d’épargne au niveau des services de gestion, de contentieux et de recouvrement. « Le but est de regrouper les services dans certaines grandes villes françaises », explique la CFDT. Une mutualisation qui intervient dans le cadre d’un plan qui vise à fermer 1000 agence et supprimer 10% des effectifs soit 4.500 personnes.

Une réduction des effectifs qui joue à fond la carte des seniors

Ainsi, au regard des dernières propositions de la direction (25 septembre) sur les mesures volontaires, seuls les salariés de plus de 50 ans seront éligibles à un départ volontaire dont l’indemnité est pour le moment plafonnée à 18 mois de salaire. A noter que FO  revendique un seuil à 52 ans pour prétendre à un départ volontaire.


« L’important est de pouvoir donner de l’oxygène à la situation de l’emploi dans le Groupe des Caisses d’Épargne afin de ne pas bloquer inutilement les salariés qui souhaitent y rester et y faire carrière » - FO« L’important est de pouvoir donner de l’oxygène à la situation de l’emploi dans le Groupe des Caisses d’Épargne afin de ne pas bloquer inutilement les salariés qui souhaitent y rester et y faire carrière. En répondant de manière appropriée aux demandes fréquentes de quinquagénaires fort justement désenchantés, le Groupe saisirait une opportunité qui ne se représentera pas de sitôt », lance FO.

Dans sa proposition initiale du 10 septembre, la direction ne fixait pas un seuil d’âge pour prétendre profiter d’un départ volontaire. Il fallait juste justifier de 5 ans d’ancienneté.

Le temps partiel de fin de carrière constitue une autre mesure pour réduire les effectifs. A partir de 57 ans, un salarié à mi-temps touchera ainsi 75% de son salaire brut temps plein, 70% la 2ème année et 60% la 3ème année. Une formule de temps partiel progressif est aussi au menu avec 95% du salaire brut temps plein pour un salarié qui passe à 80% de temps de travail la première année. Au bout de 3 ans, le salarié travaille à 50% en étant rémunéré sur la base de 60% de son salaire brut.

2100 personnes elligibles à une préretraite à 80% du salaire net

La préretraite maison, baptisée « dispositif transitoire », concerne enfin 2100 salariés. La direction propose de verser 80% du salaire net aux personnes qui possèdent au moins 30 années d’ancienneté et dont la date de naissance est antérieure à 1952 pour les hommes et 1955 pour les femmes. La proposition initiale de la direction était de verser 72% du salaire net aux personnes en préretraite.

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