Si la loi de formation 2018 comporte encore de nombreuses impasses sociales (comme ce CPF « universel » mais toujours aussi complexe et non financé), elle met les « grandes » entreprises face à leurs responsabilités éducatives.
Nous ne savons plus où donner de la tête. Ceci en raison des contraintes qui s’imposent à nous et que nous nommons « priorités ». De près ou de loin, les « priorités » font écho aux enjeux de coût, de qualité ou de délai. Parfois, nous avons le sentiment que tout devient prioritaire.
La loi n° 2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle a créé un entretien professionnel biennal consacré aux perspectives d'évolution du salarié. Le dispositif est entré en vigueur le 7 mars 2014, de sorte que, pour les salariés en poste à cette date, tous les employeurs devront avoir réalisé l’entretien professionnel au 7 mars 2016.
Il s’agit du second avenant à l’accord de branche des IEG (Industries Electriques et Gazières) du 16 septembre 2005, relatif à la formation professionnelle continue. Ce dernier intègre les évolutions législatives de la loi du 5 mars 2014, dont la grosse nouveauté est le compte personnel de formation (CPF). Il a été signé par les cinq organisations syndicales du secteur.
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