À l’instar de la mode lancée dans les années 1990 sur les « codes déontologiques » (on a vu les résultats !), la nouvelle vague aujourd’hui en matière de ressources humaines, lancée une fois de plus d'Outre-Atlantique, est celle de l’importance désormais cruciale de la prise en compte du comportement des salariés, en particulier dans leurs évaluations annuelles.
L'évaluation de la performance des salariés intègre de plus en plus un volet comportemental. Les objectifs comportementaux faisant parfois jeu égal avec les objectifs opérationnels.
Fin 2009, 332 salariés HSBC étaient mal notés : 4 ou 5. Un motif d'insuffisance professionnelle. En 2010, 48 ont été absents, donc pas notés. « L’histoire ne dit pas s’ils étaient mal notés car absents ou si c’est la mauvaise note qui est à l’origine de leur absence », souligne la CFDT. La moitié des 284 salariés restants est repassée à une note de 3.
Nous connaissons tous les fameux Moody’s ou Standard & Poors pour la notation financière, mais, signe des temps, leurs petites sœurs extra-financières commencent à faire de plus en plus parler d’elles.
Le décret 2010-888 relatif aux conditions générales de l’appréciation de la valeur professionnelle des fonctionnaires de l’État est paru au Journal Officiel du 30 juillet 2010.
La décision du 28 octobre 2010 était attendue de près par de nombreux syndicats de grandes entreprises. Le juge a considéré que le système d'évaluation de GEMS n'était pas générateur de stress. Pour les deux syndicats qui ont porté l'affaire en justice, FO et la CGT, épaulés du CHSCT, c'est la déception.
© 2019 Miroir Social - Réalisé par Cafffeine