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07 / 07 / 2014 | 142 vues
Michel Berry / Abonné
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Les entreprises patrimoniales, ces trésors méconnus

Avec la transformation de la structure actionnariale de PSA, les articles proclamant la mort du « capitalisme familial à la française » ont fleuri. Les entreprises familiales ou patrimoniales sont pourtant les employeurs de près de la moitié de la population active française.

Elles constituent la majorité des PME et ETI et jouent un rôle essentiel dans le développement économique des territoires. Mais que sait-on d’elles et de leurs actionnaires ?

C’est la question que se sont posé Sylvain Gariel et Gauthier Lherbier, deux ingénieurs des mines, pour leur mémoire de troisième année de formation au corps des mines dont les travaux viennent d'être publiés dans le dernier numéro de La Gazette de la Société et des Techniques (et qui peut être télécharger sur le site.

Ils ont découvert que la réalité de la vie de ces entreprises patrimoniales est complexe et qu’elles souffrent d’un déficit de considération. Or, une grande partie de leurs dirigeants est sur le point de partir à la retraite.

D’où l’urgence de faire connaître et aimer ces entreprises qui constituent la face immergée de l’iceberg économique français, afin d’attirer les meilleurs talents pour prendre la relève.

En conclusion, les auteurs de cette étude considèrent que « rétablir le lien entre la population française et cette forme de patrimoine productif prendra du temps, mais semble nécessaire, utile à tous, et possible. Ceci passera par le rassemblement, la réconciliation entre « in-lawset outlaws », dont les compétences pourraient être mises au service de la croissance de ces entreprises, afin de (re)développer notre tissu industriel national ».

Ainsi, espèrent-ils faire connaître et comprendre l’entreprise patrimoniale afin d’attirer les talents qui demain feront fonctionner une grande partie de l’appareil productif national et fructifier les capitaux investis dans ces entreprises.

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