L’intéressement et la participation représentent environ 23 % de la rémunération globale des salariés de Leroy Merlin mais le premier a grimpé bien au-delà des 40 % sur certains trimestres à la faveur de la pandémie. Pour mieux le réguler, la direction a fait évoluer ses indicateurs. La mobilisation des syndicats en novembre avec des grèves a débouché sur une augmentation générale de 3,9 % des salaires.
Aujourd’hui, pour retrouver la valeur réelle du point d’indice de janvier 2000 (en euros constants), il faudrait en augmenter la valeur à hauteur de 22,68 % (...)
La réalité est que la moyenne des augmentations dites générales accordées dans les entreprises de la profession et pour celles qui les ont mises en place sont de moins de 1 % en moyenne et excluent de nombreux salariés, notamment chez les cadres désormais majoritaires dans le secteur (...)
Nous avons bien compris que nous étions dans un schéma dans lequel le chien se mord la queue. En effet, sachant que les allègements de cotisations patronales ne vont que jusqu’à un certain pourcentage du SMIC, la partie patronale ne veut absolument pas perdre les allègements (...)
Pour prétendre à un rattrapage de salaire, l'écart entre la rémunération du salarié qui en fait la demande et la médiane des rémunérations de la population comparée ne doit pas dépasser les 10 % (....)
La faiblesse des propositions initiales de la direction, la mise sous tension des sites, le mécontentement exprimé face à cette situation, les efforts constants des salariés durant cette période de pandémie, les bons résultats du groupe et la poussée inflationniste méritaient une revalorisation salariale conséquente (...)
Alors que les augmentations générales reviennent dans la banque où la CFE-CGC est majoritaire, la fédération CFE-CGC de l'assurance entend en faire une condition préalable à toute signature (...)