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07 / 02 / 2017 | 54 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Seuls 11 % des salariés des services de l’automobile profitent du CE de branche

12 millions d’euros, c’est à la fois beaucoup et peu rapporté aux 400 000 bénéficiaires potentiels. C'est le budget ASC de l’Apasca, le CE de la branche des services de l’automobile (garage, contrôle technique…), adossé à IRP-Auto, le groupe paritaire de protection sociale qui se rapproche du groupe Klésia.

Seulement 11 % des salariés profitent des offres de loisirs et de vacances proposées par l’Apasca. Il faut dire que les employeurs ne s’emploient pas à promouvoir les offres auprès des salariés qui travaillent à 94 % dans des entreprises de moins de 10 salariés. Pas question pour les employeurs d’accepter une majoration de la contribution patronale fixée à 0,08 % de la masse salariale.

En théorie, le CE de branche est la solution pour que les salariés des TPE et des PME puissent prétendre bénéficier d’activités sociales et culturelles grâce à une contribution patronale. Dans les faits, l’équilibre financier de ces « super CE » plus ou moins étroitement associés à des régimes de protection sociale se révèle très instable.Lire la suite avec le décryptage des tendances dans les branches des services automobiles mais aussi de l’énergie, des architectes ou encore du spectacle > Quel avenir pour les CE de branches ?

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