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25 / 10 / 2012 | 118 vues
Jean-Pierre Dubessay / Membre
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Risques psychosociaux à la GMF : la direction est-elle sourde et aveugle ?

Après le décès par suicide de notre collègue à l'informatique, il est légitime de se poser la question de la responsabilité (même partielle) de l'entreprise dans cet acte.

La direction s'est elle seulement posé la question ou, comme à son habitude, a-t-elle considéré qu'elle n'est absolument pas responsable d'un tel acte ? La famille a refusé que toute personne de la GMF assiste aux obsèques. Cela aurait pu au moins mettre la puce à l'oreille de notre direction. Que penser de l'omerta constatée sur ce drame ?


Nous demandons qu'une enquête soit diligentée par le CHSCT sur les conditions de travail de notre collègue informaticien et demandons à la DRH de prendre en charge l'assistance psychologique de ses proches collègues.

Il y a d'autres direction où le stress et les comportements de la hiérarchie mettent à mal la santé du personnel. AIS (Assistance, indemnisations et services) est dans ce cas, tout un service va très mal et refuse d'appeler l’Institut d’Accompagnement Psychologique et de Ressources (IAPR) pour se faire aider, de peur d'être mal vu ou par peur de représailles.

Une autre direction est au bord de l'implosion : Covea Immobilier.

Deux responsables de département ont été renvoyés comme des malpropres. D'autres démissionnent ou refusent de rester dans cette direction. Enfin, dernièrement, un salarié ayant fait un AVC est mort. Pour ses collègues, la pression et le stress, induits par le mode de fonctionnement de cette direction, sont des causes de cet accident inadmissible.

Pour la direction, aucun problème n'existe puisque son seul thermomètre est le nombre d'appels à l’IAPR qui est très bas : 14 en 2011.

La souffrance n'est pas une chose que l'on exhibe, surtout lorsque la hiérarchie fait culpabiliser la personne qui souffre.

Ce qui est sûr, c'est que beaucoup de cadres et de non-cadres frappent à la porte de l'Unsa-GMF pour savoir comment réagir ou pour nous informer de leur état de santé, de leurs inquiétudes et de leurs souffrances au travail.

Ils frappent aussi à une autre porte, celle de l'infirmerie, qui accueille de plus en plus de membres du personnel en crise, en pleur ou en mal-être profond.

La direction doit bien avoir des retours de notre médecin du travail ?

Les risques psychosociaux ce n'est pas que chez les autres ; c'est aussi à la GMF et chez Covea. L'Unsa-GMF est le seul syndicat à oser parler de ces problèmes. Notre conduite est simple et saine elle est de refuser tout silence complice mettant en risque la santé de nos collègues.

L'Unsa-GMF demande à la DRH que la commission sur les risques psychosociaux examine les conditions de travail chez AIS et Covea Immobilier avant que d'autres malheurs n'arrivent.

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