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27 / 02 / 2017 | 1 vue
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Présidentielle 2017, les DRH prennent la parole

L’ANDRH a présenté les résultats d’un sondage exclusif réalisé auprès de ses adhérents.

Les DRH qui se sentent très concernés par les échéances électorales de 2017 anticipent un effet significatif sur la pratique de leur métier à court et moyen termes.

« Il est urgent de ne pas surenchérir avec des recettes chimériques mais de rappeler les priorités : l’emploi, l’insertion des jeunes, la transformation numérique et la compétitivité des entreprises » - Jean-Paul Charlez, président de l'ANDRH

Loin de rentrer dans le jeu des polémiques et des promesses électorales, les DRH rappellent les grands enjeux qui doivent animer le débat public et être pris en compte dans les programmes et plus encore dans les politiques qui seront réellement mises en œuvre à l’issue des scrutins :

  • l’emploi, qui est la préoccupation prioritaire pour 70% des répondants ;
  • la compétitivité des entreprises françaises et le coût du travail pour favoriser l’emploi ;
  • la transformation numérique, le développement des nouvelles formes de travail et d’organisations et l’adaptation des organisations existantes et des compétences nécessaires pour y répondre ;
  • la prise en compte des évolutions démographiques et sociales et de la responsabilité des entreprises, notamment dans les domaines de l’insertion professionnelle des jeunes et l’emploi des seniors.


Les DRH rappellent qu’aucune politique publique ne peut se dispenser d’une réflexion prospective concertée sur l’avenir du travail et l’évolution de l’emploi à l’ère numérique. Ils marquent également leur attachement aux modalités de conciliation des performances sociales et économiques des organisations. Parmi les propositions qui reviennent systématiquement chez les répondants :

  • améliorer la compétitivité du marché français à l’international en diminuant le coût du travail sur le volet des charges patronales ;
  • favoriser fiscalement la formation et donner davantage de marges de manœuvre et de décision aux entreprises ;
  • développer l’apprentissage par une exonération totale des charges sociales pour l’embauche d’un apprenti ;
  • encourager l’épargne salariale par la mise en place d’incitations financières à l’abondement des plans d’épargne par l’employeur et par une diminution, voire une suppression du forfait social ;
  • faire évoluer le contrat de travail, pour introduire plus de souplesse sans remettre en cause la distinction CDI/CDD. La simplification ou l’assouplissement des contrats ne signifie évidemment pas la précarisation des salariés.

Les DRH encouragent les mesures visant à « fluidifier » le fonctionnement de l’entreprise et la relation employeur-employé, tout en rappelant que l’engagement des collaborateurs reste le premier facteur de performances d’une entreprise.

Ils renouvellent leurs attentes de simplicité des dispositifs règlementaires. Ils insistent sur la nécessité de limiter la production normative, de favoriser le dialogue social au niveau de l’entreprise et de prendre en compte le temps et l’accompagnement nécessaires à la mise en œuvre des réformes.

Ils souhaitent que soient simplifiés les dispositifs dont la complication ne se justifie pas et qui mobilisent les RH sur des tâches administratives au détriment de l’accompagnement humain des transformations (développement des compétences, adaptation des organisations aux enjeux de la transformation numérique…).

En matière de conduite de réformes, ils sont attachés à la qualité des études d’impact des projets de loi, à la précision du mode de financement de l’ensemble des mesures prévues et à la mise en place d’indicateurs de suivi lisibles, transparents et partagés.

Contact presse : Manon Ouellette, La Grande Ourse relations, 06 71 13 64 62, manon@ouellette.com

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