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20 / 09 / 2012 | 4 vues
Dominique Delpouy / Abonné
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Les syndicats de la Banque de France appellent à la grève contre les restructurations annoncées

Une conférence de presse a été organisée le matin du mardi 18 septembre 2012 par l’intersyndicale CFDT, CGC, CFTC,CGT, FO SNA, Syndicam,UNSA, le CGRP (conseiller général représentant le personnel), le secrétaire du CCE et avec la participation de responsables syndicaux des entreprises du transport de fonds.

Au cours de cette conférence, les organisations syndicales ont conjointement dénoncé les conséquences néfastes (pour les usagers et le personnel) de la stratégie de la Banque à l’horizon 2020.

Elles ont insisté sur l’incidence de la crise sur nos missions comme sur les attentes actuelles de notre environnement qui justifient plus que jamais la poursuite (voire le développement) de nos missions et corrélativement, le maintien d’un maillage territorial dense avec des unités assurant l’ensemble de nos activités.

En conclusion, les représentants du personnel ont présenté les actions engagées ou envisagées (notamment l’appel à une grève nationale le 21 septembre, jour du CCE extraordinaire) en riposte aux annonces de la Banque.



Qu'est-ce qui se prépare, en fait ?

Les mesures annoncées dans les documents du CCE du 21 septembre sont d’une brutalité inouïe.

  • 40 caisses fermées sur 72.
  • 12 antennes infradépartementales fermées sur 21.
  • 50 succursales départementales transformées en quasi-coquilles vides (4 à 10 agents).
  • L’accord sur la durée et l’organisation du travail des agents de surveillance dénoncé.
  • Environ 2 000 emplois supprimés dans le réseau, ce qui signifie qu’il y en a aussi 500 au siège et à la DGFB, mais dont on ne nous dit rien.
  • Des mesures d’accompagnement social médiocres, sans rapport avec le traumatisme que le plan, s’il était appliqué, infligerait à la Banque et à ses agents.


Voilà ce que le gouvernement de la Banque veut imposer à marche forcée en mettant unilatéralement ces points à l’ordre du jour du CCE du 21 septembre.

Où est passé son engagement, pris auprès du gouvernement, d’engager une large concertation avec les représentants du personnel et avec les élus locaux ?

  • C’est inacceptable ! Bien sûr, on nous dit que ces mesures seront étalées dans le temps, au rythme des départs en retraite. Mais les suppressions de postes vont faire mal tout de suite, partout où les effectifs insuffisants et le management sous pression engendrent stress et souffrance au travail. Si elles sont appliquées jusqu’au bout, la Banque de France ne sera que l’ombre d’elle-même. Le service public sera touché au cœur.


C'est pourquoi les syndicats de la BDF sont déterminés à agir, par tous les moyens à leur disposition, pour faire prévaloir d’autres choix.

Une autre Banque est possible, nous l’avons démontré avec notre projet « Banque de France 2020 ». Nous allons continuer de faire valoir nos propositions auprès des membres du gouvernement et des responsables politiques et économiques.

Rien n’est joué, beaucoup va dépendre de la mobilisation du personnel.

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