« Burn-out », « bore-out »... Les anglicismes se succèdent et commencent à générer de la confusion et bon nombre d’idées reçues. À entendre certains commentateurs, le « burn-out » ou syndrome d’épuisement professionnel (SEP) ne serait dans les faits qu’une grosse fatigue. Il ne faudrait pas exagérer cette problématique.
Une personne se suicide toutes les 50 minutes en France. Parmi les victimes, deux patrons et au moins un salarié. À écouter les politiques et les médias, la responsable de ces drames serait toute trouvée : la crise. C’est encore plus vrai quand on évoque les 14 000 chômeurs qui se seraient donné la mort en 2014. Pensons-nous réellement qu’elle peut être la seule responsable ?
Mélangez des extraits de racines d’éleutherocoque et de melon, ajoutez-y des protéines de lait et un poil de taurine : vous obtiendrez la composition d'un complément alimentaire anti « burn-out » baptisé « Anbosyn ».
Face à l’épuisement professionnel (qualifié de « burn-out ») et ses maux (démotivation, dépression, violences physiques), il y a des coûts : pour les performances des entreprises, sur les contrats santé et risques lourds de ces mêmes entreprises pour la Sécurité sociale, sans parler des situations professionnelles et personnelles des gens touchés.
Comment anticiper la souffrance au travail génératrice de perte ? C'est un véritable enjeu stratégique pour le DAF. Celui-ci a un rôle de conseil opérationnel, d’optimisation des performances humaines et financières, et de pilotage des équipes vers le résultat.
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