Retour sur le dernier CHSCT ministériel à Bercy, qui a démontré toute la pertinence de son maintien comme instance indispensable pour débattre de la sécurité, des conditions de travail et de la santé au travail. Le projet en cours au niveau de la fonction publique, d’une fusion des comités techniques et du CHSCT, serait un recul social inadmissible.
En début de semaine, l'institution de prévoyance Klesia et l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (ANACT) ont ont annoncé la signature d'un accord de partenariat pour la période à venir jusqu'en 2020.
Le rapport Lecocq remis ces derniers jours au Premier Ministre ne reprend aucune des propositions visant à régulièrement évaluer l'état de santé au travail des Français ou les coûts de la non-santé au travail. Nous ne verrons donc ni observatoire, ni collège d'expertise, ni recherche ou publication sur les données pourtant disponibles de la Sécurité sociale.
En octobre 2015, la direction de Socotec a proposé un plan d’amélioration en 10 points de la prévention du risque lié à l’amiante. Les objectifs seraient pour moitié atteints, selon le CHSCT, tandis que la direction y voit l’illustration de son engagement dans une « logique d’amélioration continue de ses processus de prévention du risque amiante ».
Max Masse (*) est expert en matière de santé et de sécurité au travail. Par l’écriture d’articles en commun (mais pas seulement), j’ai pu apprécier ses analyses qui aiguisent les observations pour les traduire en raisonnements constructifs. Partisan acharné de la co-construction, il s’appuie sur l’intelligence des hommes et des femmes au travail pour avancer.
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