Manifester, c’est refuser l’injustice, c’est refuser l’inaction
Partout en Europe, pendant que les rues grondent, les pouvoirs serrent la vis. Alors que les crises s’accumulent — sociales, climatiques, démocratiques — le droit de manifester, pourtant pilier de nos libertés collectives, vacille. Ce qui devrait être un espace d’expression populaire devient un terrain de surveillance, de stigmatisation et de répression. Au nom d’un discours sécuritaire toujours plus autoritaire, les États criminalisent la contestation, délégitiment la colère et cherchent à dissuader la mobilisation¹.