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20 / 02 / 2013 | 2 vues
Dominique Delpouy / Abonné
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Restructuration de la Banque de France : un peu de mieux dans le pire...

Depuis le CCE du 21 septembre 2012, le personnel de la Banque de France n’a de cesse de se mobiliser et de lutter contre ce plan de démantèlement de notre institution. Au-delà du discours entendu d’une « opération en douceur » et « sur la durée », comme se plaisent à le dire nos dirigeants, le personnel a bien perçu que la fin de notre « Banque de France » est en train de s’écrire.

On veut laisser croire que les agents attendent maintenant avec impatience que les syndicats négocient, mais négocient quoi ? Des « mesurettes », des dispositions pour « faire passer la pilule », pour améliorer à la marge les conditions de vie de ceux qui subiront de plein fouet les conséquences du plan fiduciaire ?

Contre ces « mesurettes », nous devrions accepter sans broncher la mise en place des dispositions qui conduiront à la fin du réseau avec ce qui nous attend sur le tertiaire ? Bien plus de 2 500 suppressions d’emplois en découleraient, ce serait la fin de l’intérêt de nos métiers et du service public de qualité qui caractérisent la Banque de France.

C’est ce que nous dénonçons et ce contre quoi nous luttons à Force Ouvrière.


Sans polémique vis-à-vis de qui que ce soit, oui, nous pensons que nous aurions pu faire reculer la banque sur une grande partie de son plan, principalement le volet tertiaire à l'horizon 2020.

La banque laisse croire que la négociation peut permettre de sauver quelques caisses, quelques CTPE et CTPS. Cela fait partie en fait de sa stratégie. Stratégie dans laquelle nous refusons de nous inscrire sauf à entériner la fin d'un vrai réseau.

Comme nous nous y attendions, la banque vient d’annoncer en CMP ce 13 février qu’elle maintiendrait quelques caisses de plus, qu’elle mettrait en place quelques CTPE et CTPS de plus et qu’elle serait moins drastique sur le niveau d’effectif maximum des unités en « front office », qui s’appellent maintenant SPP (succursales de présence de place). Ce qu’elle ne dit pas, c’est que cela se fera au même niveau d’effectifs, annoncé le 21 septembre.


La banque puisera sur les unités de plein exercice les moyens qu’elle affectera aux autres structures.

Nous voulions et nous voulons toujours l'abandon du plan à l’horizon 2020, tel qu’il a été annoncé et tel qu’il se met en place.

Au pire, nous revendiquons son gel, par un moratoire, avec la tenue de tables rondes regroupant tous les acteurs de la Nation pour déterminer ce que l’on attend de la Banque de France dans les années qui viennent.

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