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26 / 09 / 2011 | 49 vues
Cfe-Cgc Métallurgie / Abonné
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Chantage à l'emploi et pression sur les salaires sont les cancers de l'industrie, l'exemple de la fonderie du Poitou

La rencontre des différentes organisations à Châtellerault donne toute sa dimension au conflit de la Fonderie du Poitou Aluminium d'Ingrandes sur Vienne.
 
Plus que de la solidarité, c'est la volonté de montrer combien il est urgent de faire
échec aux mlses en concurrence et aux oppositions entre sites qui sacrifient l'industrie automobile et l'emploi. C'est tout le groupe Montupet qui est en jeu au travers de la pression des donneurs d'ordre comme Renault. Qui peut croire que le plan de compétitivité, dont l'objectif est de faire baisser les salaires de 25 %, s'arrêtera à Châtellerault ? La direction du groupe n'a aucun argument pour expliquer pourquoi 60 % des investissements se font hors de France alors que l'outil industriel est obsolète.
 
À Châteauroux, où il est le plus vétuste, les salaires sont au niveau du SMIC, 20
% en dessous de ceux de FDPA. Et pourtant, l'investissement est inexistant et surtout cela n'empêche pas la direction d'exiger toujours plus de sacrifices de la part des salariés.
Elle veut imposer 14 journées de travail supplémentaires pour faire baisser les salaires de 6 %.

Une fois de plus, la preuve est faite que la pression sur les salaires, le chantage à
l'emploi et la détérioration des conditions de travail, n'ont jamais garanti l'avenir
industriel.

Le chantage de la direction appelle une seule réponse : l'action, résolue, solidaire, pour faire entendre les revendications, refuser les menaces et les oppositions.
 
Les fonds publics ne peuvent servir à financer les délocalisations. Dans le groupe
Renault, comme dans celui de Montupet, dans l'unité des syndicats, l'objectif est
désormais d'appeler à une première journée d'action dans le courant de la semaine prochaine. Directions et gouvernement sont au pied du mur pour arrêter le chantage.

L'annonce du groupe PSA de ne plus être client de Montupet, renforce la colère des salariés.

  • La question de la réintégration de FDPA, qui travaille à 85 % pour le groupe Renault, est désormais posée pour garantir son indépendance.

Pour sortir le pays de la crise, l'urgence est d'augmenter les salaires pour relancer la consommation, au lieu d'engraisser les actionnaires.
 
Voilà le sens profond de notre engagement commun pour faire agir les salariés afin d'investir dans l'emploi durable.

  • Jeudi 29 septembre, rassemblement national de la filière automobile sur le site de Montupet Châteauroux, à 10h30.

 

Communiqué de l'Organisation UD-CGT Indre et Vienne Intersyndicale CGT-FO-UDT-CFE CGC FDPA Syndicat CGT Montupet Châteauroux Confédération CGT Fédération CGT Métaux Union Départementale de la Vienne.

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