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29 / 11 / 2010 | 1 vue
Dansou Gbenouvo / Membre
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GPEC et révolution culturelle chez Safran

Fin septembre 2009, la direction de Safran avait lancé la négociation d’un projet d’accord GPEC groupe, évoluant dans son approche sur cette démarche. Initialement, elle n’avait pas fait le choix de l’option GPEC groupe, mais plutôt l’option d’une GPEC par société.

Et lorsqu’elle a décidé d’une option groupe, elle en avait plutôt une approche classique. Ceci s’était traduit dans la première architecture du projet, qu’elle nous avait présentée. Il est vrai que depuis, l’expérience acquise à travers les mises en œuvre des projets de restructuration lancés au niveau du groupe, Safihr et Safran Purchasing, lui ont permis d’avoir une approche plus pragmatique, proche du réel et moins dogmatique.

Une GPEC plus pragmatique

Aujourd'hui, le projet GPEC groupe en question est d’un tout autre niveau que l’architecture qui nous avait été présentée en septembre 2009. Safran a donc bien évolué dans la vision plutôt classique qu’elle avait de cette démarche. Ceci est une chose. Mais, le plus dur reste à faire. C'est-à-dire, rendre effectif sur le terrain les mesures imaginées pour gérer l’emploi dans les sociétés du groupe.

C’est à une véritable révolution culturelle que sont invités les 33 000 salariés des sociétés du groupe. 

La DG groupe, ses sociétés ainsi que leurs directions locales sont-elles véritablement au courant de la situation des salariés dans leur environnement de travail quotidien ?

La grande question à laquelle il convient d’apporter une réponse et une solution est :

  • comment faire comprendre à chaque salarié que l'évolution de sa situation personnelle ne peut être que le résultat d’une démarche à son initiative personnelle, alors que ces gens subissent quotidiennement dans leur environnement de travail des pesanteurs qui les persuadent que c’est seulement dans une démarche collective qu’ils trouveront leur salut ?

C’est là la problématique posée sur le terrain. Sans une solution apportée à celle-ci,, tous les meilleurs accords au monde peuvent être négociés et signés. Dès lors qu’ils demandent une initiative de la part du salarié, ils resteront toujours sans effet, tant que l’on n’aura pas résolu ce problème de fond qui consiste à permettre à chacun de se libérer de ces pesanteurs.

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