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04 / 11 / 2010 | 48 vues
Jérôme Laurent / Membre
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Constat d'échec sur les négociations salariales chez Groupama

Les organisations syndicales avaient à se prononcer au plus tard le 3 novembre 2010 sur l'ultime proposition d'augmentation collective des salaires présentée par l'UDSG (association des employeurs Groupama).

  • Augmentation de 2 % des salaires minimum de fonction

D'après la direction, cela permettrait d'assurer le maintien du pouvoir d'achat de près de 1 500 salariés sur les 18 000 que comptent toutes les entreprises.

Entre nous, cela permet aussi d'éloigner un peu plus les plus bas salaires de Goupama du SMIC qui, lui, augmente...

Cela ficherait mal que des salariés de Groupama soient moins bien payés qu'un smicard, sans vouloir offenser personne. Juste un problème d'ego de nos patrons, d'image sociale à entretenir à la veille d'une cotation un jour...

  • Pour les autres salariés (que 16 500), la direction accepte d'aller jusqu'à une augmentation du salaire de fonction égale à 1 % pour les salariés des classes 1 à 6 avec un plafond de 250 € brut annuel.


Soit une augmentation inférieure à 1 % dès lors que votre salaire de fonction annuel (première ligne de votre fiche de paie) est supérieur à 25 000 €.

Bref, moins de 1 % pour les salariés des classes 3, 4, 5 et 6.

Dans ces conditions, la CFTC, après avoir consulté l'ensemble de ses adhérents, a fait savoir à la direction qu'elle ne serait pas signataire de telles mesures salariales injustes dans un groupe qui communique sur sa richesse

S'il n'y a pas d'accord de signer, il y aura une mesure unilatérale inférieure à la dernière proposition (un bruit autour de 0,80 % court). Histoire de faire culpabiliser ces mauvais syndicalistes qui ne savent pas défendre les salariés (et oui, on entend ça, même à Groupama de la part de nos dirigeants...).

  • Dans nos caisses régionales, le deuxième niveau de négociation va pouvoir s'ouvrir.

Les caisses les plus riches pourront, si elles le souhaitent, aller au-delà. Dans les autres caisses régionales, notamment celles touchées par les événements climatiques, les négociations risquent de partir de très, très bas...

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