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15 / 10 / 2008 | 63 vues
Manuel Jardinaud / Membre
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Les freins à la reconnaissance des tuteurs

Personne ne sait combien ils sont. Un tuteur pour un alternant, un pour deux ou trois ? Plus ? Aucun organisme ne peut fournir cette donnée. Et pour cause : les tuteurs sont largement absents de tous les dispositifs du développement de l’alternance, que ce soit au niveau national ou au sein de la plupart des entreprises.

D’abord parce que, historiquement, la relation tuteur-jeune est exclusivement bilatérale, entre le patron et son apprenti. Ensuite parce que « les organisations qui représentent les entreprises ne veulent pas d’un regard paritaire sur le tutorat. Elles s’opposent énergiquement à ce qu’il y ait une réglementation sur la formation de ces salariés à l’intérieur de l’entreprise. Ce doit être de la responsabilité exclusive du chef d’entreprise », explique Jean-François Arrighi, chercheur au Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications). Or, poursuit-il, « acter qu’il y a une qualification particulière du maître d’apprentissage, et donc que cela peut entraîner une rémunération supplémentaire, les organisations et réseaux patronaux ne veulent pas en entendre parler ».

 

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