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14 / 10 / 2011 | 148 vues
Bernard Hercelin / Membre
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Mise en retraite d’invalidité d’office pour le motif de « troubles de l’humeur » : chronique d'un salarié oublié

Employé par France Télécom de 1973 à 2008, date de mise en retraite d’invalidité d’office à 53 ans, j'entends rappeler mon cas au président du groupe ou à toute autre personne ayant un pouvoir.

J’ai appris le 28 décembre 2000 que France Télécom m’avait mis en congés de longue maladie d'office à partir du 5 juillet 2000, sans visite médicale.

Malgré de nombreuses demandes, je n'arrive toujours pas aujourd'hui, à en connaître les raisons, ni le nom du médecin responsable. À quelle date ai-je consulté ? Et qui ? Ou France Télécom m’a mis en congés de longue maladie d'office sans avis médical, en a-t-elle le droit ? J’ai bien été convoqué le 13 novembre 2000 par France Télécom pour une visite médicale psychiatrique au CHU de Nantes, mais est-il légal d’utiliser cette visite pour m’octroyer ce CLM d’office à partir du 5 juillet 2000 ? Ayant des crédits en cours (avec assurance), je me rends à la banque pour signaler mon congé de maladie. « Trop tard », me répond celle-ci, vous aviez 90 jours pour signaler votre congé de longue maladie qui a commencé le 5 juillet 2000...

Le 6 juillet 2001, après une longue maladie imaginaire imposée d’office par France Télécom pour un an, j’ai repris le « travail ». J’ai connu le placard pendant plus d’un an, du 6 juillet 2001 au 27 septembre 2002, avec bureau de ministre, ordinateur et téléphone, jolie moquette bleu ciel etc. Seulement, installé au premier sous-sol, à côté du garage. Alors je suis retourné en congé de longue maladie, chez moi.

  • Je n’ai jamais quitté les PTT et France Télécom mais ils m’ont mis en retraite d’invalidité (30 %) d’office le 28 septembre 2009, avec pour motif des « troubles de l’humeur » !

 

Le Docteur Manuel De Mondragon, expert psychiatre de la DDASS de Loire-Atlantique, écrit le 21 janvier 2008 : « Il m’est demandé d’examiner M. Bernard Hercelin, en vue de sa mise en retraite pour invalidité. M. Hercelin est rentré à France Télécom en 1973 et a gravi les échelons très progressivement à partir de la région nantaise, avec des périodes parisiennes et à l’étranger. Ainsi, de 1975 à 1977, il fait un premier séjour à Paris, puis de 1978 à 1983. Ensuite, à titre d’expert en national, il a diverses missions en province. Il a effectué une autre mission prolongée au Mexique en 1992-1993, période au cours de laquelle son administration procède à la reclassification. C’est à la suite d’un différend sur la régularisation de proposition d’intégration du grade de reclassification que des conflits éclatent avec des démarches juridiques. Cela lui vaut d’être mis en congé longue maladie d’office, un an en 2000, puis de réintégrer un bureau pendant un an, « véritable placard », et connaît alors d’autres mises à pied avec des procédures judiciaires disciplinaires… ».

 

  • En effet, employé, depuis 1973 chez France télécom, agent de maîtrise depuis 1977, France Télécom m'a volé mon grade d’agent de maîtrise pour le motif que je n'encadrais pas de personnel en France. En effet, au moment de la reclassification, en 1992, je n'encadrais pas d'agent en France. France Télécom m'avait envoyé en mission, comme expert international au Mexique où j'encadrais et formais de nombreux agents et cadres mexicains. J’en suis revenu avec un rapport élogieux de mon supérieur hiérarchique au Mexique. Si j'étais resté en France faire mon petit travail tranquillement, au lieu d'aller représenter le « savoir-faire français à l'étranger », je serais toujours agent de maîtrise, voire plus. En 1995, on m’a muté d’office en agence commerciale. Moi, le lignard, habitué à travailler sur les réseaux, on m'a envoyé vendre des téléphones.


En 1998, France Télécom, par conseil de discipline, m’a condamné à 3 mois de mise à pieds, sans salaire, pour harcèlement du Président de la République, du Premier Ministre, des Ministres, du Sénat, de l'Assemblée nationale, de France Télécom, de syndicats et d'associations. Ceci sans aucune plainte des services concernés : j'avais signalé au gouvernement les agissements de France Télécom !

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