Bernard Hercelin

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J’ai arrêté de travailler le 04 juillet 2000 à 20 heures, et j’ai eu mes 45 ans le 08 août 2000. Enfin, c’est la vie et surtout c’est une histoire incroyable. Je n’ai jamais quitté les PTT et France Télécom mais ils m’ont mis en retraite d’invalidité (30%) d’office le 28 septembre 2009, au motif de « troubles de l’humeur » !
Le Docteur Manuel De Mondragon, expert psychiatre de la DDASS de Loire Atlantique, écrit le 21 janvier 2008 : « Il m’est demandé d’examiner Mr Hercelin Bernard, en vue de sa mise en retraite pour invalidité. Monsieur Hercelin est rentré à France Télécom en 1973 et a gravi les échelons très progressivement à partir de la région nantaise, avec des périodes parisiennes et à l’étranger. Ainsi de 1975 à 1977, il fait un premier séjour à Paris, puis de 1978 à 1983. Ensuite, à titre d’expert en national il a diverses missions en province. Il a effectué une autre mission prolongée au Mexique en 1992/93, période au cours de laquelle son administration procède à la reclassification. C’est à la suite d’un différent sur la régularisation de proposition d’intégration du grade de reclassification que des conflits éclatent avec des démarches juridiques. Cela lui vaut d’être mis en congé longue maladie d’office, un an en 2000, puis de réintégrer un bureau pendant un an « véritable placard » et connaît alors d’autres mis à pied avec des procédures judiciaires disciplinaires… etc.
Je n’ai jamais été malade, seulement mis en maladie d’office (pour un an) le 05 juillet 2000. Je l’ai su le 28 décembre 2000, je n’ai jamais été opéré, je me porte très bien, sauf que j’ai vieilli !
En effet, employé, depuis 1973 chez France télécom, agent de maîtrise depuis 1977, France Télécom m'a volé mon grade d’agent de maîtrise au motif que je n'encadrais pas de personnel en France.

En effet, au moment de la reclassification, en 1992, je n'encadrais pas d'agent en France ;
France Télécom m'avait envoyé en mission, comme expert international au Mexique, ou j'encadrais et formais de nombreux agents et cadres Mexicains. J’en suis revenu avec un rapport élogieux de mon supérieur hiérarchique au Mexique.

Pourtant, dans l'article 1 de la loi de communication "France Télécom se doit, en France et à l'étranger de créer des réseaux de télécommunication» ;
J'étais employé et payé par France Télécom qui m'avait simplement détaché, pour une mission dans l’une de ses filiale et envoyé travailler au Mexique.
Donc la loi de France Télécom n'est pas la même que celle de la France. Bien que Le Tribunal Administratif ait donné raison à France Télécom, l'article 1 de la loi de communication n’a pas été pris en compte !
Question me serais-je trompé ? Si j'étais resté en France faire mon petit travail tranquille, au lieu d'aller représenter le "savoir faire Français à l'étranger", je serais toujours agent de maîtrise ou plus !
En 1995, on m’a muté d’office en agence commerciale. Moi, le lignard, habitué à travailler sur les réseaux, on m'a envoyé vendre des téléphones ;

Voyant un appel à candidature recherchant des agents de maîtrise pour créer un nouveau service ayant la charge de gérer les réseaux privés des clients grands comptes, je m'inscris et suis convoqué à un entretien d'embauche. Je passe un examen de l’aptitude au poste souhaité pour redevenir "agent de maîtrise" et ainsi avoir une place dans ce nouveau service.
Je suis reçu à l'examen et muté dans ce service par décision administrative n° 75 du 19 septembre 1995, me nomment "Chargé d'accueil clients grands comptes et entreprises" dans ce nouveau service. (Fonction de niveau "agent de maîtrise.)
Depuis France Télécom refuse d’appliquer sa décision de mutation me nommant à mon ancien grade d’agent de maîtrise. Décision administrative non suivie des faits par France Télécom.
"Fin 1994, la reclassification du personnel de France Télécom est terminée. Plus de 85% du personnel ont choisi la reclassification. Ce n’est pas le cas de monsieur Hercelin Bernard, qui a préférer garder son grade de la fonction publique d’Etat (PTT). En effet, monsieur Hercelin Bernard est agent de maîtrise (Conducteur De TravauX du service des lignes, CDTX) depuis 1977. La reclassification lui proposant uniquement de perdre son grade d’agent de maîtrise pour celui, inférieur, de collaborateur. Monsieur Hercelin, agent de maîtrise, fonctionnaire d’Etat de France Télécom, expose avoir présenté sa candidature pour l’un des trente-quatre postes à pourvoir pour le Centre Support Client Réseaux d’Entreprise (CSCRE) de Nantes pour, selon lui, des fonctions de Technicien Support Client d’entreprise (TSC). A la suite de cette candidature, il est convoqué le 13 septembre 1995, pour passer un examen de l’aptitude au poste souhaité. Les examinateurs, messieurs Le Bouler et Charles, lui font passer cet examen composé de tests écrits et de questions orales concernant ses savoirs et son aptitude au poste souhaité. Monsieur Hercelin est reçu à cet examen et préavisé de sa mutation. Monsieur Hercelin est nommé au poste de TSC le 19 septembre 1995, par décision N° 75 du même jour, le nommant « Chargé d’accueil clients grands compte et entreprise », fonction TK16f de grade II 3, agent de maîtrise de France Télécom. Monsieur Hercelin prend ses fonction de TSC au CSCRE le 19 septembre 1995 et est le premier employé de ce nouveau service.
Le 29 avril 1996, monsieur Hercelin dépose, un recours au Tribunal Administratif de Nantes et concernant les propositions de reclassification que lui avait faites France Télécom avant sa nomination au CSCRE de Nantes. Selon la loi, ceci ne devrait avoir aucune conséquence sur le déroulement de la carrière actuelle de monsieur Hercelin. Pourtant, dès l’information du recours intenté par monsieur Hercelin et contre France Télécom, celle-ci, le 13 juin 1996, lui envoi un courrier lui notifiant que sa situation administrative changeait. En effet, monsieur Hercelin aurait été préavisé d’une mutation sur la fonction de TK12e de grade II2, le 15 septembre 1995. Monsieur Hercelin a en effet reçu, en accompagnement du courrier du 13 juin 1996, un préavis et une notification de mutation de technicien service après vente professionnel, code TK12e de grade II2, avec installation dans le grade au 02 octobre 1995 et répondant à un appel à candidature du 12 juillet 1995. Il est à noter que, comme fait dans l’urgence par France Télécom, celle-ci a oublié de signer cette notification de mutation. Ce n’est qu’après contestations et notification d’impossibilité de monsieur Hercelin, qu’une nouvelle notification de mutation de technicien service après vente professionnel, code TK12e de grade II2, signée par madame Marie Claude Rogiers, secrétaire générale de la Direction de Nantes Réseau National, lui est remise.
Monsieur Hercelin a contesté les faits suivants :
1) Monsieur Hercelin a répondu à un appel à candidature du 12 juillet 1995, qui présentait le relevé de Décision N° 006 du 30 juin 1995, concernant 34 postes à pourvoir, dans le cadre de la création, à Nantes, du CSCRE. Monsieur Hercelin a fait valoir que la liste des 34 poste à pouvoir figurait sur l’appel à candidature et qu’aucun ne concernait un poste de technicien service après vente professionnel, code TK12e de grade II2.
2) Monsieur Hercelin a passé un examen de l’aptitude au poste de TSC de grade II3, le 13 septembre 1995 et a été reçu, préavisé et nommé au poste de TSC, par décision N° 75 du 19 septembre 1995, le nommant « Chargé d’accueil clients grands compte et entreprise », fonction TK16f de grade II 3, agent de maîtrise de France Télécom, avec prise de fonction le même jour.
3) Monsieur Hercelin a fait constater que selon la loi, la révocation de la décision N° 75 du 19 septembre 1995, ne peut être que de la compétence exclusive du Président de France Télécom. En effet, la loi lui autorise une délégation de pouvoir pour les nominations, mais pas pour les révocations.
4) Monsieur Hercelin a fait constater qu’une simple mesure de changement d’affectation ne devait, en aucun cas, lui supprimer le bénéfice de son grade d’agent de maîtrise de France Télécom obtenu par décision N° 75 du 19 septembre 1995. S’il s’agissait d’un changement d’affectation, monsieur Hercelin aurait changé de poste et n’airait pas été dégradé.
5) Monsieur Hercelin a fait constater que, suite à l’imposture faite par la notification de mutation de technicien service après vente professionnel, code TK12e de grade II2, avec installation dans le grade au 02 octobre 1995, une succession de rejets d’intégration dans le grade de TSC, TK16f, de grade II3, lui a toujours été opposée par France Télécom.
L’avocat de France Télécom précise que monsieur Hercelin n’a pas déférer cette notification de mutation de technicien service après vente professionnel, code TK12e de grade II2, avec installation dans le grade au 02 octobre 1995, au juge de l’annulation et que par conséquence, la révocation de l’ancienne nomination était de fait intervenue."

J’ai écrit à ma hiérarchie pour obtenir l’application de la première décision. Si vous vous hasardez sur ce terrain là, on vous en dissuade. Vous faites l'objet de quelques 'amabilités'...

« Tu arrêtes d'abord ton procès contre ta reclassification, après on verra ! »
J’ai écrit au Président de France Télécom, qui seul a le pouvoir de révocation, pour obtenir l’application de cette décision.
Il faut voire avec votre hiérarchie ou changer d’administration.
J’ai écrit au Président de la République, Premier Ministre, Ministres, Sénat, Assemblée Nationale pour obtenir l’application de cette décision.
Merci de votre courrier, on transmet au Président de France Télécom pour l’étude de votre demande.

Résultat : en 1998, France Télécom par conseil de discipline m’a condamné à 3 mois de mise à pieds, sans salaire, pour harcèlement du Président de la République, Premier Ministre, Ministres, Sénat, Assemblée Nationale, France Télécom, syndicats et associations. Ceci sans aucune plainte des services concernés ! J'avais signalé au gouvernement les agissements de France Télécom !


Le 05 juillet 2000, prêt à partir travailler (vacation de 11h00 à 20h00 avec coupure le midi), j’ai la surprise de recevoir chrono-poste à mon domicile qui me remet un courrier urgent de France Télécom, me demandant de ne pas aller au travail, de ne pas mettre les pieds dans un bâtiment de France Télécom, d’attendre la suite des évènements chez moi ou je serai payé à rien faire. En d’autres termes, j’ai une mise à pied, payée, sans motif !
Le 13 novembre 2000, France Télécom me convoque pour une visite médicale psychiatrique au CHU de Nantes. Le 27 décembre 2000 France Télécom m’envoie un recommandé (que je reçois le 28, jour de la St innocents) qui me précise que je suis mis en congés de longue maladie d’office, pour un an, depuis le 05 juillet 2000 ! (bien que France Télécom ne m’ait envoyé voire un médecin que fin octobre 2000). Un énorme rappel est fait sur mon salaire me laissant plus que démuni.
COMMENT NOURRIR MES ENFANTS ?

Ayant des crédits en cours (avec assurance), je me rends à la banque pour signaler mon congé de maladie ; "Trop tard" me répond celle-ci, vous aviez 90 jours pour signaler votre congé de longue maladie qui a commencé le 5 juillet 2000.

En référent à France Télécom, celle-ci ne se sent pas concernée. Nous ne sommes pas responsables de vos crédits, m'a dit France Télécom !

Le 6 juillet 2001, après une longue maladie imaginaire imposée d’office par France Télécom pour un an, j’ai repris le travail.

J’ai connu le placard, plus d’un an, du 06 juillet 2001 au 27 septembre 2002, avec bureau de ministre, ordinateur et téléphone, très belle moquette bleu ciel, etc. Seulement, installé au premier s/sol, à côté du garage à voiture, avec obligation de pointage, interdiction de voir ou tel aux collègues, interdiction de manger avec eux à la cantine et vice versa pour eux. Surtout sans travail, rien à faire, mais rien de rien et des contrôles fréquents pour voire si je ne dormais pas, si j’étais bien assis, sur mon beau fauteuil à roulette, derrière mon bureau. Même un Corse n’aurait pas aimé ! lol !
Alors je suis retourné en congés de longue maladie, chez moi et j’ai trouvé, par internet, d’autres personnels de France Télécom en congés de longue maladie d’office et qui lutent pour travailler.
Une vague de suicide dans le personnel de France Télécom est actuellement connue de tous !
"Depuis de nombreux mois, voire de nombreuses années, tous les indicateurs étaient au rouge. Des médecins avaient alerté, avaient donné des pistes d'action pour mener la prévention. Et la direction a cadré leur activité vers uniquement la prévention secondaire ou tertiaire, c'est-à-dire uniquement le dépistage des personnes les plus fragiles. De ce fait, il y a eu une entrave à leur activité et on arrive au drame que l'on connaît aujourd'hui."
J’avais aussi alerté le Président de la République, monsieur Jacques Chirac, à ce sujet !

"Dès que vous alliez sur le terrain de l'organisation du travail, vous aviez un retour de flamme et on venait dans votre quotidien essayer de vous empêcher de travailler."
Ils ont réussit, je ne travaille plus et j’ai une petite retraite d’agent collaborateur de grade II2, mais ayant travaillé depuis 1977 comme agent de maîtrise de grade II 3. Je vois bien que les problèmes de stress au travail sont loin d'être réglés, tant que les lois ne seront pas appliquées dans les entreprises. Tant que l’organisation du travail ne veillera pas au respect des grades et des fonctions, ainsi que du salaire.
Aujourd’hui encore, il suffit d’aller dans une agence commerciale de France Télécom, pour voire des agents de grades et fonctions différentes faire le même métier, faire le même travail mais avec des salaires différents à ancienneté égale !
Rien n’est réglé, tout reste à faire !
Il n'y a rien de pire que de ne pas avoir réussi, si ce n'est que de ne pas avoir tenté!

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