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19 / 01 / 2018 | 37 vues
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Trois astuces pour détecter les mensonges grâce au non-verbal

Des mensonges, on en dit à longueur de journée, sans forcément s’en rendre compte. Certains sont anodins, voire destinés à faire plaisir à autrui. D’autres sont pernicieux : ils blessent et ont parfois de graves conséquences. La détection du mensonge peut se faire à travers de multiples indices présents dans la communication non-verbale. Les mots peuvent nous tromper mais pas le corps humain.

Avez-vous déjà pensé au nombre de mensonges que vous dites en une seule journée ? Souvent, on ne s'en rend même pas compte mais le mensonge fait partie de notre vie quotidienne. Il est particulièrement utilisé lorsque nous rencontrons quelqu’un pour la première fois. Ils nous permettraient de moduler l’image que l’on souhaite donner à l’autre, de valoriser tel ou tel aspect de nous etc. On trouve un exemple très clair dans les entretiens d’embauche.

Selon le psychiatre Bernard Granger, il existe trois formes de mensonges, de gravité différente :
  • l’officieux, qui serait dit pour ne pas faire de peine, pour protéger et pour ne pas choquer ;
  • le joyeux, celui qui fait rire, que l’on pratique pour se distraire ;
  • et le pernicieux, destiné à faire du mal à autrui ou à obtenir des avantages indus : celui des escroqueries.

Le mensonge, qui est en fin de compte une convention sociale, est forcément présent dans notre vie personnelle et professionnelle. Avoir des outils pour détecter quand quelqu'un est en train de mentir peut s’avérer très utile.

Communication non-verbale : peut-on repérer les menteurs par leur langage corporel ?

L'idée d'apprendre à détecter le mensonge est belle mais la vérité, c’est qu’il n’existe, à ce jour, aucune façon de détecter le mensonge à 100 %. Cependant, grâce à la communication non-verbale, nous pouvons repérer certains gestes, postures ou micro-démangeaisons qui nous aident à décoder les intentions de notre interlocuteur. Il existe des indices signalant que les émotions exprimées par l'intéressé ne sont pas en accord avec ce qu’il dit verbalement.

Voici trois astuces pour repérer les intentions réelles de notre interlocuteur grâce à la communication non-verbale.

  • Langage corporel négatif : les gens qui mentent ont en général les mêmes attitudes que quelqu’un qui n’est pas à l’aise. Quand on ment, on a naturellement tendance à devenir plus rigide, avec des gestes peu naturels et manquant de souplesse. Le menteur a une posture refermée sur lui-même, il croise les bras, regarde sur les côtés et se frotte ou se gratte le nez, les yeux, la nuque…
  • Les yeux et le regard : notre cerveau est divisé en deux hémisphères. Le cerveau gauche traite le langage, ainsi que tout notre potentiel analytique et logique, pendant que le cerveau droit a un potentiel créatif qui permet d’imaginer, de créer, mais aussi de ressentir. Le cerveau gauche contrôle le côté droit de notre corps, et le cerveau droit contrôle le côté gauche. Lorsqu’un « droitier » (et à l’inverse pour les gauchers) regarde à droite, il est en train d’imaginer, de construire une image ou un dialogue. Cependant s'il regarde à gauche, c’est qu’il se remémore un événement réellement vécu.
  • Les micros démangeaisons : souvent, ces picotements arrivent soudainement afin de dissimuler une émotion honnête que l’on ne veut pas montrer.
  • Le nez : lorsqu’il est caressé ou tapoté, cela signifie que nous désirons passer à l’action et que nous recevons alors une idée soudaine vers la progression.
  • Le menton : l’ambiguïté assurée, une hésitation par cause de frayeur, de doute.
  • La joue : quelque chose s’est mal passé, nous avons eu envie de mordre pour nous défendre, pour attaquer.
  • La moustache : une difficulté avec l’autorité, un doux besoin de rébellion.
  • L’oreille : lorsqu’on la ferme, on ne veut pas entendre les propos. Au contraire, lorsqu’on l’agrandit, on désire écouter davantage. Idem pour les yeux
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