D'ici le 1er avril, Renault veut rémunérer à 100% le chômage partiel. La rencontre du 17 mars avec les organisations syndicales visait ainsi à mettre à plat les bases d'un "contrat social de crise" se substituant de plein droit aux dispositions contraires résultant d’accords collectifs (par ex, les accords locaux de flexibilité/variabilité).
Les comités d'entreprise de l'automobile sont eux aussi frappés par la crise. Dans la mesure où leur dotation budgétaire est indexée sur la masse salariale des entreprises, les plans de départs volontaires, comme les mesures de chômage technique ou la non-reconduction de CDD qui se multiplient dans le secteur, ne manquent pas de mettre à mal ces structures.
Suppression de postes comme jours chômés affectent fortement le budget des CE, au moment même où ces derniers tentent de développer des initiatives pour soutenir les salariés touchés par la crise.
Une intersyndicale interentreprises réunissant le donneur d'ordre et ses sous-traitants s'est constituée le 6 janvier pour contester la décision de ne pas renouveler 1800 postes de prestataires sur les établissements d'ingénierie.
Seules 36 entreprises du SBF 120 ont fait vérifier leurs données de développement durable de 2007 par un tiers indépendant, soit 30% de l’indice, selon le troisième bilan annuel des pratiques des entreprises réalisé par le cabinet d'audit et de conseil Deloitte.