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31 / 10 / 2008 | 2 vues
Cédric Morin / Membre
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Et si l’avenir du syndicalisme était hors de l’entreprise ?

« Investir l’échelon territorial est un enjeu fondamental pour la CGT qui multiplie les actions dans ce sens », précise Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du travail, en soulignant que l’explosion de la sous-traitance ces dernières années a coupé l’organisation de la majorité des employés de sites industriels.

Ainsi sur des grands sites de production comme le chantier naval Acker Yards ou dans le nucléaire, l’organisation a créé des syndicats multi-professionnels autour d’un secteur d’activité, comme la construction ou d’un site industriel  comme chez Arcelor-Mittal. L’objectif est de protéger les salariés de la sous-traitance, en axant l’investissement militant à l’échelle du bassin d’emploi et plus au sein de l’entreprise donneuse d’ordre, comme souligne Daniel Sanchez, secrétaire général de la fédération de la métallurgie. « Il y a une centaine d’expérimentations en cours, quelques unes ont plusieurs années d’existence comme chez Acker Yards, d’autres se développent chez Arcelor-Mittal, Renault ou dans le secteur de la santé publique ».


A Sandouville, une base syndicale du parc équipementier a été créée pour défendre les salariés de la dizaine de sous traitants implantés sur les terrains de Renault.

  • Elle a permis à la fin du mois d’octobre d’invalider un plan de licenciement, de garantir le payement de deux jours de grève et d’obtenir un taux d’indemnisation de 93 % pour les jours de chômage partiel chez un sous-traitant d’une vingtaine de salariés, chez lequel il n’existe pas d’élus.

 

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