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10 / 12 / 2009
Françoise Kleinbauer / Membre
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Adding présente les conclusions de son enquête 2009 sur l’actionnariat salarié

En parallèle des différentes enquêtes prospectives parues courant 2009 sur les perspectives de l'actionnariat salarié, Adding, cabinet d’actuaires-conseil auprès des entreprises, a étudié avec précision la communication réglementée des émetteurs (1) de l'année 2009 au sein du SBF 120.

Les principaux enseignements

Les motivations des entreprises peuvent être regroupées autour de cinq thèmes :

  • accroître la culture économique des collaborateurs ;
  • développer un sentiment d'appartenance/créer du lien entre entités ;
  • motiver et fidéliser les salariés ;
  • enfin, et dans une moindre mesure, faire bénéficier de conditions avantageuses et placer une fraction du capital entre les mains des salariés.

Les grandes entreprises augmentent régulièrement le périmètre international de leurs opérations. Ainsi, 107 pays à travers le monde accueillent une opération d'actionnariat initiée par un émetteur français. Sans surprise, les pays les plus fréquentés sont ceux d'Europe, d'Amérique du Nord, le Brésil, l'Australie et Singapour. Après les pays de l'Est au début de la décennie, l'actionnariat salarié s'étend en Asie, notamment en Chine. Mais on peut également citer dans les conquêtes récentes des pays aussi exotiques que la Namibie, le Pakistan ou Trinité–et-Tobago.

  • À fin novembre 2009, nous observons 23 opérations d'augmentation de capital réservées aux salariés, soit un recul sensible par rapport aux 28 à 31 opérations par an, réalisées les années précédentes. Ce chiffre est comparable à ceux constatés lors de la précédente crise de 2003, au cours de laquelle 21 opérations avaient été menées.
  • Fin octobre, les salariés détenaient 33 milliards d'euros, soit une belle reprise par rapport aux 27 milliards détenus au 31 décembre 2008[2]. On reste cependant loin des années 2006-2007, au-dessus des 45 milliards d'euros.
  • Les sociétés sont plus discrètes sur le taux de participation. La plupart annonce entre un tiers et la moitié de salariés souscripteurs à la dernière opération. Certaines affichent même de belles réussites avec plus de 70 % de participants en France (Bouygues, Société Générale…).


 
« Comme le réaffirment les entreprises interrogées, les principales évolutions constatées portent davantage sur les mesures d’accompagnement de l’actionnariat salarié (web, relai manager…) que sur l’intérêt même des plans », conclut Françoise Kleinbauer, directrice générale de Adding.

 

[1] notes d'opération AMF, communiqués de presse, déclarations de franchissement de seuil, notices Euronext, publications BALO…
[2] sources : Étude Actionnariat Salarié dans les Rapports Annuels du 12 mai 2009, réalisée par Adding d'après les chiffres publiés au 31/12/08 dans les documents de référence du SBF 120.

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