La CFE-CGC-Unsa et FO de France Télécom ont décidé d'engager une action juridique avec une plainte contre X pour « mise en danger de la vie d'autrui » et « non-assistance à personne en souffrance au travail ».  On comprend pourquoi la grande majorité des directions se montrent si enclines à contester les demandes adressées à la

Réunion exceptionnelle du Conseil d’Orientation sur les Conditions de Travail (COCT) le 9 octobre, avec les risques psychosociaux à l'ordre du jour et plus particulièrement la question des suicides en lien avec le travail.

"Il y a un problème de timing", lance Pierre Morville, le représentant CFE-CGC du groupe France Télécom Orange.

Sélectionné vendredi par les syndicats, le cabinet Technologia se voit en effet fixer, par la direction, la date du 30 novembre 2009 pour remettre les résultats de l'enquête qui va être conduite auprès de tous les salariés.

Illustration de l'interview de Christophe Dejours : "Il faut dégager de nouveaux outils d’évaluation des salariés qui favorisent l’entraide et la coopération" - (Sur abonnement ou achat à l'unité).

Didier Lombard, le PDG de France Télécom, parle plusieurs fois d'un effet "spirale" dans son interview accordée hier à Libération. "Certaines personnes plus fragiles que d’autres sont passées à l’acte, happées par cette spirale", affirme ainsi le PDG.

Stimulus, Technologia et Secafi sont les trois prestataires présélectionnés par la direction de France Télécom Orange pour mener l'audit sur la série de suicides et plus globalement sur la souffrance au travail dans le groupe. Un audit annoncé lors du Comité national d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CNHSCT) du 10 septembre.

Les livres sur les conditions de travail foisonnent. Surtout avec la montée en puissance des risques psychosociaux. Les auteurs présentent les profils les plus divers : praticiens de tous les horizons du médical, psychologues, philosophes, sociologues et, bien entendu, consultants.

La direction a annoncé le 10 septembre lors du Comité national d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CNHSCT) sa décision de "suspendre jusqu’au 31 octobre prochain toutes les mobilités des personnes concernées par des projets de réorganisation afin de réexaminer les conditions de leur mise en œuvre." Une annonce qui tombe alors que France Télécom Orange se trouve confrontée à des