C'est l'hypothèse que fait l'intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT, Specis-UNSA et FO) après l'OPA du groupe Atos sur Bull l'été dernier. Après six mois, plusieurs rapprochements et/ou fermetures de sites ont été annoncés. Sur les cinq que compte Bull en Île-de-France, quatre seraient fermés dans l'optique d'un regroupement des troupes à Bezons (95), siège d'Atos.
Jeudi dernier, la direction de Huntsman a annoncé sa décision de fermer ce qu'on appelle la section noire de l'usine de fabrication de dioxyde de titane, située à Calais.
Ne resterait que la section blanche, qui sert à la finition du produit et serait alimentée par du pigment en phase intermédiaire provenant des autres sites du groupe.
À la fin de la période de départs volontaires (1 096 départs), il restait 56 postes à supprimer. Plutôt que d’activer la phase de licenciements contraints prévue, la direction de Bouygues Télécom a annoncé que des reclassements locaux permettaient d’atteindre l’objectif. Il y a eu jusqu’à présent 111 reclassement dans l’ensemble du groupe Bouygues.
La DIRECCTE n’a pas validé l’accord majoritaire signé par tous les syndicats de Bayard sur un PSE. Un avis d’incomplétude est tombé.
Depuis le 1er novembre, Selni exploite deux lignes de production de machines à laver ayant appartenu à Electrolux-Revin (08). Le groupe d’électroménager lui a cédé cette activité pour un euro symbolique et 188 salariés ont été transférés d'Electrolux vers Selni.
La direction s’est donné les moyens d’obtenir un accord majoritaire qui passait par la signature de la CGT.
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