Après le tremblement de terre de Gérer mes biens immobiliers (GMBI) du printemps puis de l’été, les services de la DGFIP doivent désormais faire face aux répliques hivernales matérialisées par la multiplication inédite des contentieux
Ces 600 emplois supprimés dans le réseau ne vont pas améliorer une charge de travail déjà intenable dans les services territoriaux et génératrice d’un stress mesuré au travers de l’observatoire interne. Voilà qui en explique la dégradation plus surement que toute autre explication sophistiquée.
Notre organisation syndicale dénonce l’individualisation des carrières qui contraint les agents sous contrat à défendre leurs intérêts financiers à l’occasion de la reconduction d’un CDD ou tous les 3 ans pour les CDI.
"Désabusés...inquiets...fatigués".... Ces trois adjectifs ne sont pas de notre fait, mais de l’institut de sondage diligenté par Bercy, au travers d’un diaporama de présentation des résultats de l’observatoire interne des ministères économiques et financiers 2023.
Pour compenser l’absence de régime indemnitaire chez les contractuels, l’administration propose à ces derniers un indice majoré supérieur à celui attaché au premier échelon du grade correspondant. Hélas, la catégorie C est la seule à rester sur sa faim.
Si 651 agents contractuels ont été recrutés en 2020, ce nombre double pratiquement en 2021 pour se stabiliser à 1 130 agents. Il en a été de même pour 2022.
Notre syndicat vient d'interpeler le directeur général de la Direction Générale des Finances Publiques pour lui faire part de nos vives inquiétudes sur le devenir des missions foncières compte tenu des graves problèmes rencontrés
Si notre administration s’obnubile sur la quête de « talents nouveaux », elle néglige à tort l’expérience d’agents plus âgés qu’elle valorise insuffisamment (...)