Participatif
ACCÈS PUBLIC
09 / 04 / 2015 | 334 vues
Serge Legagnoa / Membre
Articles : 15
Inscrit(e) le 17 / 11 / 2008

Plan social à la Halle aux Vêtements : plus de 1 300 salariés touchés

Plan social à la Halle aux Vêtements : 1 344 salariés touchés. FO appelle les salariés à ne rien lâcher et exige le reclassement de l’intégralité des salariés. Hier, mardi 7 avril 2015, l’annonce d’un plan social au comité central d’entreprise de la Halle aux Vêtements a fait l’effet d’une bombe auprès des salariés.

1 344 salariés partiront en vacances avec une lettre de licenciement et un chèque symbolique et 176 postes sont soumis au bon vouloir d’une éventuelle reprise.

La raison évoquée par les actionnaires et la direction : la sauvegarde de la compétitivité et la perte de chiffre d’affaires du groupe… Un groupe qui, dans le même temps, a encaissé 1 milliard d’euros d’intérêts sur le dos des salariés, sans compter les 9 millions d’allégement Fillon.

Ce plan intervient moins de 12 mois après une réorganisation commerciale qui a lamentablement échoué tant les prix en magasin ont été augmentés, amenant la perte de confiance de nos clients. Il devait préserver le chiffre d’affaires et les emplois. Nous avons alerté la direction sur la mauvaise stratégie ; résultat : fermeture de 174 magasins !

Aujourd’hui, la direction se retranche derrière la crise et des pertes prévisionnelles pour justifier sa décision. Pourtant, le groupe Vivarte a toujours des résultats positifs ; seuls les salariés vont trinquer et subir le redéploiement, sans parler de suppressions de postes.

Pour nous, c’est clair : c'est un plan social de 1 600 personnes qui n’est dû qu’à la mauvaise gestion des actionnaires qui pressent l’entreprise pour toujours plus de résultats, sans investir dans l’outil de travail des salariés !

Notre fédération, au cœur de l’intersyndicale, revendique le maintien de l’emploi, des activités, des fonctions et des sites. Un bras de fer est déjà engagé avec la direction, les représentants FO seront en première ligne pour ce combat.
Pas encore de commentaires