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04 / 09 / 2025 | 11 vues
Françoise Kemajou / Abonné
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Vers une gouvernance paritaire: L’économie sociale ne peut plus se contenter de beaux discours

L’économie sociale aime se présenter comme un modèle de démocratie, de solidarité et de justice sociale. Mais sur un point essentiel, elle reste loin d’être exemplaire : la parité. 



Oui, les femmes sont majoritaires dans les équipes salariées et bénévoles. Mais lorsqu’il s’agit de siéger dans les conseils d’administration, de présider, de diriger… elles disparaissent des radars. Les postes de pouvoir sont encore et toujours majoritairement occupés par des hommes.

 

Cette contradiction est un aveu d’échec : comment prétendre transformer la société si nos propres structures reproduisent les mêmes inégalités que le système dominant ? 



La gouvernance paritaire n’est pas un supplément d’âme. C’est une condition pour que l’économie sociale reste crédible et fidèle à ses valeurs.


Refuser de l’intégrer, c’est renoncer à être un véritable laboratoire de démocratie et d’égalité. 



C’est pour ouvrir ce débat frontal et proposer des pistes concrètes que  Pour La Solidarité organisera  la conférence finale du projet CAPSE (*) , le 16 septembre 2025 à Bruxelles. Cet événement réunira acteur·ices et décideur·euses pour mettre cartes sur table, partager des pratiques inspirantes et porter des recommandations opérationnelles et politiques fortes. 



L’économie sociale ne peut plus se contenter de beaux discours. La parité doit devenir une réalité. Et cela commence maintenant.

 

(*) Mené dans le cadre du programme Erasmus+ pour la formation des adultes, le projet européen CAPSE  – Collective Action for Parity in the Social Economy – vise à tendre vers plus de parité au sommet des instances dirigeantes de l’économie sociale et solidaire (ESS) en Europe.

Plus d'infos: https://capse-project.eu/

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