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16 / 10 / 2025 | 13 vues
Josephine Delorme / Membre
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Syndex dévoile les résultats d'une enquête sur les risques graves en entreprise

Dans un contexte de stagnation du nombre d’accidents du travail, de hausse continue des maladies professionnelles et d’un nombre annuel de décès liés au travail constamment élevé, Syndex a voulu entendre les représentant·es des salarié·es sur leur perception des risques graves en entreprise, à travers une enquête flash menée du 2 au 18 septembre 2025. 775 élu·es du personnel ont répondu.

 

> Les salarié·es des entreprises françaises exposé·es en moyenne à 5 types de risques
Les risques psychosociaux (RPS) et les troubles musculo-squelettiques (TMS) arrivent en tête des risques auxquels sont exposé·es les salarié·es : 94% des répondant·es les identifient comme risque, et ce quelle que soit la taille de l’entreprise. Les répondants citent également les risques de chute de plain-pied (79%), les risques physiques (75%), le risque routier (71%) ou encore le risque chimique (43%).


> Une exposition aux dangers jugée élevée par les représentant·es des salarié·es
Le stress arrive en tête des dangers auxquels l’exposition est la plus élevée (4,2 sur 5), suivi par les tensions relationnelles (3,6 sur 5), les troubles musculo-squelettiques (3,5 sur 5) et un désengagement vis-à-vis de la mission de l’entreprise (3,4 sur 5). Les représentant·es des salarié·es estiment que les salarié·es de leur entreprise sont mal ou pas informé·es sur les risques auxquels ils·elles sont exposé·es. Ils sont 70% à considérer que la santé des salarié·es s’est dégradée depuis le covid.


> 57% d’élu·es disent avoir été confronté·es à un risque grave au cours des 4 dernières années
Face à un risque grave, les élu·es de CSE peuvent mobiliser différents moyens. Ils sont 52% à déclarer demander à l’employeur la mise en conformité du DUERP, 48% à déclencher un droit d’alerte pour danger grave imminent et, à parts égales, 42% à contacter l’Inspection du Travail ou la Médecine du Travail. Ils sont 39% à enquêter par leurs
propres moyens et seulement 30% à déclencher une expertise risque grave.


> L’expertise risque grave encore peu utilisée par les élu·es de CSE
Si l’expertise est un moyen pour le CSE de jouer un rôle et de ne pas laisser la main en totalité à l’employeur, l’outil reste peu utilisé, essentiellement en raison d’une méconnaissance du cadre légal6, complexe à maîtriser, et des nombreux indicateurs à prendre en compte pour prouver le risque.

 

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