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02 / 08 / 2023 | 224 vues
Sylvie Frayssinhes / Membre
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Inscrit(e) le 14 / 08 / 2020

Télétravail: Orange doit faire mieux !

Le télétravail chez orange: une pratique plébiscitée…

 

  • Selon le bilan 2022, 75 % de télétravailleurs à Orange France (54 731 salariés) et 79 % à Orange SA.
  • Un salarié sur 2 en télétravail a plus de 50 ans. Deux fois plus de salariés en TPS ont contractualisé leur pratique de télétravail en 2022.
  • 64,4 % des télétravailleurs dans le Groupe sont des femmes versus 50,5 % pour les hommes.
  • 74 % des télétravailleurs sont des cadres, soit 0,9 points de plus qu’en 2021. Les cadres représentent 60,3 % de l’effectif total d’Orange.
  • 58 % des managers télétravaillent (versus 12 % en 2020).

 

Notre syndicat  se félicite de cette avancée. …

 

Avec des points de vigilance à observer 

 

Plébiscité par de nombreux salariés pour des raisons évidentes de gain de temps, flexibilité et d’équilibre vie privée - vie professionnelle, le télétravail peut également être source de risques psychosociaux.

 

En commission de suivi télétravail, notre organisation syndicale  a rappelé à la direction les préconisations qui s’imposent pour garantir la santé et la sécurité des salariés :
 

  • S’assurer que les managers suivent les formations spécifiques au management à distance. Cette préconisation concerne tous les managers qui ont des équipes en télétravail.
  • Échanger collectivement sur l’organisation et la mise en place du télétravail dans les équipes, en respectant l’accord sur le télétravail (double volontariat).
  •  Favoriser les rencontres physiques dans les équipes en télétravail et sur les sites en organisant des moments de partage et d’entraide.
  • Prévoir des échanges réguliers entre le manager et les salariés sur la manière dont ils vivent le télétravail au quotidien.


La Direction doit arrêter d’opposer le télétravail au collectif, elle doit valoriser les outils collaboratifs pour travailler mieux ensemble.

 

Des pratiques inacceptables !
 

  • Le renouvellement d’avenants / protocoles qui sont amenés à régresser, dans certains établissements, passant de 3 jours à 2 jours.
  • Le renouvellement du télétravail soumis à des conditions inacceptables telles que le « chantage aux objectifs » dans certains services.
  • Le volume restreint à 8 jours mensuels pour les managers et les fonctions transverses.

 

Notre priorité, continuer de revendiquer :

 

  • La revalorisation de l’indemnité des télétravailleurs réguliers et la mise en place de l’indemnité pour les télétravailleurs occasionnels.
  • Une durée uniforme des avenants/protocoles pour 24 mois.
  • ’accès au télétravail pour les alternants.
  • L’attribution de matériel et mobilier adaptés au domicile.
  • Un accompagnement particulier pour les personnes en situation de handicap, les proches aidants et les familles monoparentales.

 

Pour rappel, les accords intergénérationnels, signés notamment par FOCom, permettent aux salariés âgés de 55 ans ou plus, en TPS et TPA à 50 % de n’être présents sur site qu’une journée par semaine et en télétravail le reste du temps. notre organisation  dénonce certaines pratiques inacceptables !

 

Pour nous, la direction doit aller plus loin pour se conformer aux engagements de l’accord et être garante du respect de toutes les dispositions conventionnelles

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Un communiqué du Ministère du travail  de ces dernières semaines signale la signature par les autorités françaises de l’accord-cadre multilatéral permettant le maintien à la législation sociale de l’État d’emploi des travailleurs frontaliers qui télétravaillent moins de 50 % de leur temps de travail dans leur État de résidence

 

 

Dans le cadre de la crise sanitaire et sur le fondement de la force majeure, les États membres de l’Union européenne ont mis en place une période de flexibilité en faveur des travailleurs frontaliers et transfrontaliers qui exercent une part substantielle de leur activité en télétravail dans leur État de résidence, afin d’éviter un changement de législation applicable en matière de couverture sociale du fait d’un recours accru au télétravail. Cette période transitoire a été prolongée à plusieurs reprises et prendra fin le 30 juin 2023.

Le groupe de travail chargé d’assister la Commission administrative de coordination des systèmes de sécurité sociale dans la détermination de nouvelles règles en matière de télétravail dans le cadre des règlements de coordination préconise, à long terme, l’introduction d’une nouvelle règle pérenne spécifique au télétravail dans le cadre de la révision des règlements européens.

A court terme, ce groupe de travail européen propose la conclusion d’un accord multilatéral dérogatoire aux règlements européens, sur le fondement de l’article 16 du règlement 883/2004, permettant aux travailleurs frontaliers de télétravailler jusqu’à deux jours et demi par semaine sans changement de législation sociale applicable.

Au regard de l’évolution des pratiques dans le monde professionnel et du recours désormais habituel au télétravail, les autorités françaises ont décidé de signer cet accord-cadre.

Ses stipulations s’appliqueront à tous les salariés frontaliers dont la résidence est située en France et dont l’employeur ou l’entreprise a son siège social ou d’exploitation situé sur le territoire d’un autre État signataire.

A l’issue d’une période de six mois, une première évaluation des conséquences de la signature de cet accord sera conduite, au regard notamment de son impact à court et moyen terme sur l’emploi, le chômage, la sécurité sociale et les conditions de travail.