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29 / 08 / 2022 | 121 vues
Frédéric FONT / Membre
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Inscrit(e) le 11 / 04 / 2022

Derrière les apparences des organisations du travail tristes et sans âme

Certaines organisations semblent tristes et sans âme pour un grand nombre de salariés ou d’agents. Et pourtant, la richesse est là, sous la façade. Il est temps d’aller gratter le crépi.

 

« Dans les têtes » : ce qu’on aimerait pouvoir vivre
 

  • Avoir plaisir à retrouver une équipe, des collègues,
  • Pouvoir être entendu dans ses propositions
  • Cultiver des relations transverses
  • Retrouver de la légèreté au travail
  • Adhérer aux méthodes d’un chef inspirant
  • Savoir pourquoi je viens, savoir à quoi je sers
  • Bénéficier d’espaces d’écoute et de parole
  • Être fier de mon entreprise
  • Partager des valeurs communes

 

« Dans les faits » : ce que l’on constate trop souvent
 

  • Un mode de management inapproprié
  • Des règles de fonctionnement peu claires
  • Des valeurs pas suffisamment partagées
  • Des non-dits
  • Une communication centrée sur les objectifs
  • Une culture de la performance et du chiffre
  • Un cloisonnement des services
  • Une inquiétude permanente
  • Une défiance structurelle vis-à-vis des dirigeants

 

Lorsque le travail est vécu comme une contrainte, une épreuve, un stress permanent, comment s’étonner de la multiplication des arrêts de travail ou des démissions. Chercher l’organisation qui répond à des critères de bien-être au travail n’est plus l’apanage d’une minorité d’idéalistes. C’est en passe de devenir la norme, tiré en cela par bon nombre de jeunes diplômés, animés par d’autres besoins.

 

Certaines entreprises, conscientes de l’enjeu (il s’agit à terme de leur survie), prennent des initiatives pour faire une transition et répondre aux nouveaux défis de demain :
 

  • Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE)
  • Marque Employeur
  • Démarche de Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT)
  • Volet « prévention » de la nouvelle Loi de Santé au Travail

 

Pour accompagner ce processus, les médiateurs facilitent la communication et les échanges.


Ils ont un rôle d’animateur dans cette période transitoire


Ils participent à :

  • Créer les conditions d’un espace de confiance
  • Prendre le temps d’écouter le ressenti et les besoins de chacun
  • Prendre en compte les contraintes économiques de chacune des parties
  • Encourager le partage de valeurs communes
  • Favoriser l’émergence d’idées ou de solutions nouvelles
  • Initier ou cultiver un dialogue social respectueux et constructif

 

Je suis conscient qu’exprimer ce qui suit serait apparu singulier et hors sol il y a quelques années. C’est aujourd’hui une réalité observable : Les acteurs (salariés, agents) sont demandeurs de changement. Ils n’hésitent plus à challenger les organisations sur les valeurs qu’elles défendent et sont très critiques sur celles qui font de l’affichage.

 

Les expressions « green washing » et « Bullshit » sont désormais bien connues pour qualifier certaines entreprises qui communiquent en façade sans rien changer à leur mode de fonctionnement.

 

Les précurseurs, (ceux qui se sont appuyés sur leurs « richesses humaines ») ont moins de mal à recruter malgré un marché de l’emploi très tendu. Surtout ils peuvent compter sur des salariés fidèles.


La semaine de 4 jours chez LDLC, proposée par Laurent de la Clergerie, dirigeant visionnaire, en est une illustration. Les réfractaires, (ceux qui défendent un management directif et souvent infantilisant), doivent trouver des solutions pour tenter d’endiguer la fuite de leurs ressources. La mutation de beaucoup d’organisations s’organise pour un nouveau rapport au travail.

 

Salariés, élus, employeurs,
Un médiateur peut vous accompagner dans cette démarche innovante et courageuse.

 

Plus que jamais : S’écouter pour mieux s’entendre

 

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