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01 / 08 / 2025 | 11 vues
Didier Birig / Membre
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Face à la suppression de 700 Agents en contrats "Parcours Emploi Compétences" en Guyane, FO dénonce une vague de précarité organisée

Une grève de la soif déclenchée pour défendre l’emploi et la dignité

 

Le syndicat Force Ouvrière – Collectivité Territoriale de Guyane (FO-CTG) alerte solennellement l’opinion publique, la presse, les autorités locales et nationales sur une crise sociale d’une gravité sans précédent en Outre-mer.


700 agents en Contrats Parcours Emploi Compétences (PEC), affectés à l’entretien et à l’accompagnement scolaire dans les établissements publics de  Guyane, viennent d’être brutalement exclus, en violation flagrante d’un protocole signé le 4 juillet 2025, garantissant leur maintien en poste jusqu’au 30 septembre 2025.


Ces femmes et ces hommes – souvent âgés de plus de 50 ans, certains en poste depuis plus de 20 ans – assurent quotidiennement des missions essentielles au bon fonctionnement des collèges et lycées : hygiène, sécurité, accompagnement éducatif.

 

Leur précarité, institutionnalisée depuis des années, est aujourd’hui aggravée par leur éviction soudaine.


Malgré leurs fonctions pérennes et indispensables, ces agents n’ont jamais été titularisés ni requalifiés, et sont aujourd’hui traités comme de simples variables d’ajustement budgétaire.

 

C’est inacceptable.


Face à cette violence sociale, notre syndicat déclenche une grève de la soif.
Il s’agit d’un acte fort, à la hauteur de la détresse vécue par ces travailleurs et travailleuses de l’ombre, exclus sans ménagement et sans solution.



Nous demandons des engagements clairs et immédiats pour :

 

 

  • Le respect du protocole du 4 juillet 2025 ;
  • Le réemploi des agents PEC supprimés ;
  • La fin de la précarité institutionnalisée dans les services publics en Guyane.


Nous appelons à la solidarité de la population, des syndicats, des élus et des médias.


La dignité des travailleurs ne se négocie pas. Elle se défend.
 

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