Dans un courrier daté du 13 novembre dernier, le ministre du Travail a tout simplement décidé d'annuler le licenciement de Jean-Bernard Gervais, rédacteur en chef d'Hospimedia, prononcé le 8 avril dernier. 

 

 

À la suite de cette annulation de mon licenciement par le ministère du Travail, je suis en droit de demander ma réintégration à Hospimedia, en qualité de rédacteur en chef.

 

Rappelons que l'inspection du travail avait été saisie en mars par la direction d'Hospimedia d'une demande de licenciement me concernant. Salarié protégé, Hospimedia avait besoin de l'autorisation de la DIRECCTE pour pouvoir me licencier. 

 

Pour des raisons qui ont beaucoup plus à voir avec mon état de santé de l'époque (à ce titre, Hospimedia fait l'objet d'une poursuite au pénal pour harcèlement moral) qu'avec une quelconque faute que j'aurais pu commettre, l'inspection du travail de Lille avait autorisé mon licenciement.

 

Mais dans un courrier en date du 4 avil dernier, adressé au procureur de Lille, elle spécifiait en effet qu'aucune faute grave n'avait été commise par moi, à l'issue de leur enquête.

 

Outre cette première décision qui m'est favorable, une plainte au pénal a été déposée contre Hospimedia pour harcèlement moral. Cette plainte est actuellement en cours d'instruction et des auditions ont été demandées par le procureur. Enfin, une plainte devant le conseil des prudhommes a été déposée, pour licenciement abusif, entre autres.

Rappelons également que cette demande de licenciement était intervenue après ma candidature aux élections professionnelles sous l'étiquette SNJ-CGT. À ce titre, le SNJ-CGT este à mes côtés aux prudhommes, ce afin de défendre les intérêts de la profession.