Organisations
Gel des mobilités : le climat social se réchauffe aux MEDDE/MLETR
L'administration des ministères de l'Écologie, des Transports et du Logement convoquait la semaine dernière les organisations syndicales pour leur présenter la décision des ministres de réduire les possibilités de mobilité de leurs agents.
Malgré la forte mobilisation du personnel depuis un an et la remise d'un épais dossier de pétitions aux ministres début juin, le couperet est tombé : le personnel des ministères ne bénéficierait plus des trois cycles de mobilité qui sont la marque de fabrique des ministères en matière de développement des parcours professionnels et de gestion des services. Ce en complète contradiction avec les discours de façade de la fonction publique sur la fluidité des mobilités, véritable provocation pour des milliers d'agents potentiellement touchés par les effets de la réforme territoriale.
Notre organisation a exigé de l'administration qu'elle réalise une vraie comparaison des avantages et inconvénients des dispositifs à 3 cycles et à 2 cycles annuels.
C'est pourquoi les agents ont manifesté leur mécontentement en nombre, avant de quitter la réunion pour scander les slogans phares de cette intervention : « La mobilité, c'est la liberté ! Les CAP, c'est la liberté ! ». Et de dénoncer ainsi les conséquences prévisibles d'une telle décision : des décisions arbitraires de mutation, en dehors des règles de gestion garanties par les CAP.
Nous avons assuré l'administration que, si elle n'ouvrait pas cette concertation au niveau central, ces débats devraient être menés dans chaque service et dans chacune de leurs instances dès la rentrée. En invitant le DRH à aller chercher si nécessaire un mandat renouvelé au niveau politique...
La promesse qu'à l'approche de la COP 21, le climat social se réchauffera au ministère de l'Écologie.