Le 27 février dernier marquait le 6ème anniversaire de la destruction du « fameux » bâtiment administratif de Nantes « le Tripode », bâtiment bourré d'amiante qui a abrité plusieurs services du Ministère des Finances, dont l'Insee et le Trésor public, ainsi que les Affaires étrangères, soit près de 1 800 personnes.

Ce dossier quelque peu « récurrent », suivi avec détermination depuis toutes ces années par l'ensemble des syndicats, risque de polluer encore longtemps le climat aux Finances, face aux tergiversations de toute sorte enregistrées et au blocage qui semble s'installer aujourd'hui sur ce dossier.

La polémique a en effet rebondit à l'occasion d'un récent comité de pilotage dont l'intersyndicale est ressortie révoltée.

Alors que les agents sous statut privé et ceux du Ministère des Affaires étrangères ont obtenu réparation de leur péjudice, malgré les promesses d'Eric Woerth et de Christine Lagarde concernant l'indemnisation des victimes, les suivis médicaux et des études épidémiologiques, on semble assiter à une véritable régression. 

• Il ne serait plus question d'études épidémiologiques et les indemnisations ne seraient plus accordées à la date de découverte des signes de la maladie liée à l'amiante, mais après trois expertises désormais exigées, retardant ainsi de nouveau le traitement des dossiers.

Vient se greffer également un sérieux nouveau motif d'irritation, le récent dignostic fait avant travaux de reconstruction à la cité Cambronne (services des impôts) vient de révéler la présence d'amiante également dans les sous-sol d'un bâtiment censé avoir été désamianté en 1997.

Nul doute que la réunion du groupe de travail ministériel prévu aujourd'hui, 2 mars, sera vive.