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17 / 12 / 2018 | 4 vues
Gwenaëlle Hamelin / Membre
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Les entreprises avec les meilleurs indicateurs de motivation et de bien-être ne sont pas les plus « cools »

L’analyse approfondie de données statistiques recueillies auprès d’une vingtaine d’entreprises de secteurs variés (assurance, banque, conseil, distribution, industrie, IT, laboratoires pharmaceutiques, luxe etc.) depuis sept ans livre ses conclusions.

Le cabinet AW Conseil en tire des leçons pour apporter du sens et de l’énergie au travail.

Trois erreurs à éviter
  • Centrer ses actions de prévention dans le domaine curatif, en réaction aux crises (épuisement professionnel, harcèlement, discriminations…).
Apprendre de ses erreurs est une force.

La gestion des risques graves prend son sens en amont car elle permet de faire émerger des organisations actualisées en réponse aux causes racines des tensions, ce qui évite la répétition en mode pompier.
  • Trop communiquer sur les risques et ce qui ne va pas.
La losada line (ratio développé en psychologie positive) de trois émotions positives pour une négative doit être ancrée au quotidien pour puiser dans les vertus énergisantes de l’optimisme des équipes.

Éviter les mots anxiogènes et privilégier les formulations positives.
  • Opposer exigence et bien-être au travail
Contre toute attente, les entreprises où les meilleurs indicateurs de motivation et de bien-être ont été mesurés ne sont pas les plus « cools ».

L’exigence est source de fierté et de sens, de respect et de motivation.

Trois points forts à cultiver
  • Privilégier une culture participative et bienveillante.
Concrètement, ces mots se traduisent par un climat de travail dans la confiance, où les collaborations valorisent l’écoute et le respect des propositions de chacun.
  • Apporter de la reconnaissance immatérielle et matérielle.
Dans les transformations notamment, reconnaître les efforts et la proactivité des salariés favorise l’engagement du collectif, à des moments où la seule reconnaissance des résultats ne suffit plus.

Les mots merci et bravo dynamisent les équipes.
  • Développer une ambiance de travail agréable.
Le bien-vivre ensemble compte pour 48 % de la motivation des Français au travail et se mesure par des indicateurs de convivialité et de transversalité.

Les entreprises bénéficiant des meilleurs scores veillent au respect du droit à la déconnexion.

Deux clefs pour être innovant et fédérateur
  • Mettre un projet porteur en œuvre, qui embarque tous les collaborateurs de l’entreprise.
Communiquer et organiser une évaluation de la qualité de vie au travail associant le projet d’entreprise à sa déclinaison organisationnelle et relationnelle.

Le meilleur moyen de réussir ce baromètre est de passer par un questionnaire court et adapté à la culture de l’entreprise afin de concentrer son énergie sur des plans d’actions visibles.

  • Mettre en valeur le lien entre le projet d’entreprise (fédérateur), la qualité des collaborations (facteur de motivation) et le bien-être au travail (santé). C’est ce que mesure et valorise le label sense@work.
Une communication constructive et cohérente a un effet dynamisant en interne et attractif en externe.

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