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23 / 05 / 2016 | 55 vues
Social Nec Mergitur / Membre
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La police interpelle un agent de la mairie de Paris en plein travail

Cette information vient d'être révélée par le syndicat CGT des agents de surveillance des parcs et jardins de la Ville de Paris.  L'un de leurs collègues a été interpellé puis placé en garde à vue au commissariat alors qu'il était en plein travail. Les pandores reprochant à l'agent municipal « d'entraver leur intervention ».

La scène s'est déroulée au square Louise Michel, dans la XVIIIème arrondissement, au pied du Sacré Cœur. Alors que la police intervenait dans ce lieu qui dépend de la mairie, un différent sur la manière d'opérer a opposé les forces de l'ordre et les agents municipaux présents. L'incident s'est conclu d'une façon pas très tendre, d'après  un communiqué du syndicat : « un collègue en uniforme et en service a été plaqué par terre par un policier et embarqué, menottes aux poignets, d’une façon musclée, vers un commissariat du XVIIIème arrondissement ». L'agent « n'a pu être libéré que grâce à l'intervention du chef de la division » des parc et jardins, précise le communiqué.

Pour protester contre cette interpellation, la CGT en a appelé à la maire de Paris, Anne Hidalgo. « Madame, en tant que maire de la Ville de Paris et responsable du personnel, nous vous demandons d'intervenir auprès du préfet de Police afin que les agents d'accueil et de surveillance ne deviennent pas les boucs émissaires des problèmes qui perdurent depuis plus de trente ans dans ce square et ses environs et qui ne sont des compétences, ni du personnel municipal, ni de la division du XVIIIème et ni de la Direction des espaces verts et de l'environnement ».

Clarification effectivement utile car rappelons que pour des raisons juridiques (et historiques), la Ville de Paris ne dispose pas de pouvoirs  de police, contrairement aux autres communes françaises. D’où parfois une certaine confusion entre les troupes dépendant de la préfecture de police et le personnel en charge de la surveillance des squares mais aussi d'autres établissements dépendant de la municipalité.

Et le syndicat de conclure à l'adresse de la première magistrate de la capitale : « les agents de surveillance de l'arrondissement attendent de votre part un geste de considération afin que les collègues ayant subit ces faits puissent avoir votre soutien » . Vu que ce n'est pas tous les jours qu'un de ses agents se fait embarquer manu militari dans l'exercice de ses fonctions, Anne Hidalgo ne pourra pas rester muette devant cet épisode inédit.

 

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