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25 / 10 / 2017 | 235 vues
Rodolphe Helderlé / Journaliste
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Trois syndicats sur six osent signer l’accord OSER de la Maif

Fin juillet, la CFDT, la CFE-CGC et la CAT ont signé l’accord OSER (organisation souple épanouissante et responsabilisante). Ils pèsent un peu plus de 54 % des voix. Les signataires mesurent leur responsabilité tant le cadre de cet accord d’aménagement du temps de travail conjugue rupture et souplesse.

C'est une révolution que d’élargir les plages d’ouverture en semaine (7h30-20h00), notamment grâce au télétravail qui pourrait concerner 20 % de l’effectif et d’introduire le travail le samedi sur fond d’annualisation dans une entreprise de 7 000 salariés où l’on ne terminait pas après 18h30 en semaine.

L’opposition syndicale (CGT, FO et UNSA) aurait sans doute été encore plus marquée sans la démarche participative qui a impliqué 10 % des salariés pendant 8 mois en amont d’une négociation qui n’a duré que 3 mois.

Retrouvez notre décryptage > Accord de rupture sur le temps de travail à la Maif : négocié avec les syndicats, co-construit avec les salariés

Pour les non-signataires, les intérêts ne sont pas forcément convergents entre les cadres et les non-cadres dans un accord qui privilégie « l’auto-positionnement » des salariés et la « régulation participative » des managers. À noter que les élections se dérouleront dans un an…Pour FO, « le principal intérêt pour l’employeur est de limiter au maximum les heures supplémentaires et les embauches ».

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