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17 / 03 / 2024 | 14 vues
Eric Peres / Abonné
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Télétravail des cadres : Un bilan positif malgré quelques points de vigilance

L’Apec a publié une étude portant sur le point de vue des cadres vis-à-vis du télétravail. Si ce mode d’organisation semble désormais durablement implanté et si une majorité de cadres déclarent qu’ils auraient du mal à revenir en arrière, certains points de vigilance doivent être observés. Décryptage.....

 

Organisation du télétravail

 

Le télétravail régulier concerne aujourd’hui 75% des cadres. Sur l’ensemble des cadres, 28% sont en télétravail deux jours par semaine et 16% un jour par semaine et 13% trois jours par semaine. Seuls 10% déclarent télétravailler davantage, dont 6% cinq jours par semaine. Si la pratique du télétravail est particulièrement ancrée dans les grandes entreprises, elle gagne du terrain dans les TPE (+8% en un an) et dans les PME (+4% en un an).

 

Les cadres ont désormais de l’expérience en vis-à-vis du télétravail. 70% d’entre eux déclarent ainsi adapter leurs activités en fonction de leurs jours de présence ou non dans l’entreprise. En présentiel, ils privilégient les réunions d’équipe (61%), les réunions avec des clients ou des prestataires (53%) et les réunions d’avancement sur les projets en cours (44%). En distanciel, ils se consacrent davantage à la gestion administrative (41%) et au travail de fond (51%).

 

Les cadres n’envisagent pas de retour en arrière

 

Non seulement les cadres n’envisagent pas un retour en arrière, mais ils sont par ailleurs 49% à souhaiter télétravailler davantage. 30% aspirent à deux jours de télétravail et 22% à trois jours. Parmi leurs motivations principales, 88% estiment que la diminution du temps passé dans les transports est une source de qualité de vie, 87% évoquent la possibilité de travailler au calme, 85% citent une meilleure flexibilité horaire et 85% apprécient également la possibilité de gérer des imprévus.

 

Dès lors, rien d’étonnant à ce qu’une très grande majorité d’entre eux affirment qu’ils seraient mécontents si l’entreprise réduisait le nombre de jours de télétravail (69%) ou si elle supprimait l’accès au télétravail (82%). Pour ces deux situations, ils seraient même respectivement 25% et 45% à envisager de changer d’entreprise. En l’état actuel des choses, 51% des cadres n’envisageraient pas de rejoindre une entreprise qui ne permettrait pas le télétravail.

 

Un constat positif malgré quelques points de vigilance 

 

L’expérience acquise par les cadres en matière de télétravail leur permet de considérer cette pratique avec du recul. Certains points de vigilance en résultent : 48% d’entre eux constatent une moindre intégration des nouveaux venus dans leur équipe et 41% un certain isolement, consécutif au manque de relations avec les collègues.

 

Par ailleurs, ils témoignent à 39% redouter de rater des informations importantes lorsqu’ils sont en télétravail (49% pour les moins de 35 ans) et 34% à avoir le sentiment que leurs managers ne voient plus ou mal leurs charges de travail (46% pour les moins de 35 ans). Ils sont également 27% à craindre de rater des opportunités professionnelles (37% pour les moins de 35 ans).

 

Pour autant, ils sont 69% à considérer que le télétravail comporte plus d’avantages que d’inconvénients (74% chez les moins de 35 ans).

 

Lien vers l’étude : https://urlz.fr/pQRN

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