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30 / 08 / 2008 | 3 vues
Jocelyne Baussant / Membre
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Inscrit(e) le 25 / 06 / 2008

Camif : la clé est entre les mains de l'économie sociale

La logique engagée depuis plus de 10 ans doit être stoppée.

Pour sauver les 509 emplois et la Coopérative, les acteurs de l'Economie sociale doivent reprendre cette Coopérative à leur compte, la diriger dans l'intérêt de ses sociétaires et donc lui en donner les moyens. Exit le fonds de pension, il est encore temps. Mais il y a urgence.

J'espère une réponse favorable à la demande faite en direction des acteurs locaux à la demande des élus politiques rencontrés une nouvelle fois le 29.08. Nous en appelons aux dirigeants de toute l'économie sociale.

N'y a t-il pas une place pour une coopérative dans l'économie sociale ? La réponse ne passe t-elle pas par un retour de la Camif sur ses valeurs d'origine ?

Nous ne pouvons nous résoudre à sa disparition d'autant que ce sont des milliers d'emplois qui seraient condamnés avec sa disparition programmée. Non à un nouveau Manufrance ! Le site niortais ne peut devenir un musée !

La Coopérative des Adhérents de la Mutuelle d'Assurance des Instituteurs de France (CAMIF/MAIF) ne peut appartenir ni à un fonds de pension, ni à des intérêts autres que ceux de ses sociétaires ! C'est le sens même de l'Economie Sociale qui y perd.

Je lance donc un appel aux acteurs de cette économie "militante", sociale et de solidarité.

S'il existe un assureur militant, ne peut-il exister un distributeur militant ?

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Pas un mot de la direction sur le nouveau plan social sur le site de la coopérative. La dernière information date de l'entrée des investisseurs privés dans la filiale Camif Particuliers...Une direction qui concédait alors être en réflexion "sur la modernisation et sur l’avenir de son statut". Le conseil d'administration de la coopérative ne semble pas être en mesure de s'opposer à un plan social. Il ne semble pas que la mobilisation soit forte du côté des délégués Camif en poste dans les délégations de la Maif. Des actions sont-elles prévues de ce côté là ?