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29 / 10 / 2012 | 4 vues
Audrey Minart / Membre
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Ces réseaux sociétaux poils à gratter des directions et des syndicats

Des réseaux associatifs assurent la promotion des femmes ou encore de la diversité sexuelle dans les grandes entreprises. Co-auteur d’un mémoire réalisé dans le cadre d’une formation à l’Université Paris-Dauphine, Hélène Sabatier affirme que les réseaux féminins intra-entreprise se sont « développés à une vitesse exceptionnelle ces cinq dernières années ». Un phénomène qui traduit une certaine méconnaissance des syndicats sur le sujet.

Même constat au regard du développement des associations pour la diversité sexuelle. Il semblerait même que certaines directions accordent à ces réseaux ce qu’elles avaient refusé, six mois plus tôt, aux syndicats. Comme cela a été le cas pour le « congé parentalité » accordé aux couples homosexuels par SFR cet été.

Mais ces associations manquent de moyens. L’une des revendications d’Homoboulot consiste d’ailleurs en l’octroi de 6 à 12 jours de congés supplémentaires par an pour que les responsables puissent gérer leurs activités associatives.

Retrouvez notre décryptage sur abonnement > Promotion des femmes, reconnaissance de la diversité sexuelle : les nouveaux interlocuteurs des DRH

Des réseaux qui ne tiennent pas à tomber dans le communautarisme. « Nous ne faisons pas un lobbying pro-femmes, mais pro-mixité », assure Hélène Sabatier, à l'initiative du réseau PotentiElles, un réseau féminin intra-intreprise qui officie dans le secteur de la banque. L'exercice n'est pas facile. « Nous tenions un forum sur l’intranet de l’entreprise. Nous avons été accusés de communautarisme, de prosélytisme… », se souvient Sylvie Fondacci, d’HomoSFère.

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