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12 / 04 / 2012 | 4 vues
Xavier Burot / Abonné
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Centres d'appels : ce n'est qu'un début !

Du 2 au 4 avril derniers, 250 personnes venant des quatre coins de France et du monde (Afrique du Sud, Argentine, Belgique, Espagne, Italie, Pays-Bas, Madagascar, Maroc, Tunisie) se sont réunis dans le cadre du premier colloque organisé par le réseau international des syndicats des centres d’appels, dont la CGT et SUD sont les représentants français.

Au menu de ces trois jours de débat : les conditions du travail, la répression syndicale et les délocalisations. Des sujets qui ont permis des échanges fructueux entre syndicalistes, chercheurs et représentants de la profession.

Première satisfaction, la libération de la parole des différents intervenants a eu un effet dynamisant sur les participants qui, pour une fois, entendaient d’autres parler des maux qu’ils subissent au quotidien. Et qui généralement sont déniés ou minimisés par les patrons et les responsables politiques plus soucieux du nombre d’emplois crées, si nous pouvons parler de réelles créations de postes, que des conditions dans lesquelles ceux-ci sont exercés.

Ce colloque se tenant en même temps que le salon stratégie client regroupant les patrons du secteur, il n’était pas concevable que celui-ci se termine sans qu’une visite ne soit organisée à ce dernier. Une délégation d’une centaine de syndicalistes est venue manifester dans le couloir du salon aux cris de « iQue viva la lucha de la clase obrera! ». Olivier Besancenot, du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), et Geneviève Reimeringer, de Lutte Ouvrière, sont venus apporter leur soutien aux travailleurs du secteur, qu’ils soient en France ou ailleurs.

Le colloque s’est conclu sur une déclaration commune des organisations syndicales présentes et par l’arrêt d’une date pour la tenue du prochain colloque qui aura lieu l’année prochaine dans le cadre du Forum social mondial.
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