Participatif
ACCÈS PUBLIC
02 / 06 / 2015 | 6 vues
Thierry Amouroux / Membre
Articles : 48
Inscrit(e) le 01 / 10 / 2008

11 juin : grève nationale dans les hôpitaux

Le Syndicat national des professionnels infirmiers constate qu’après des années de plan d’économies, les directions des hôpitaux remettent en cause les accords sur la réduction du temps de travail signés en 2002.

Dans un premier temps, des hôpitaux sont passés de journées de 8h00 à du 7h36 ou 7h30, pour réduire le nombre de RTT.

Aujourd’hui, c’est le tour de l’AP-HP (qui constitue 10% de la  fonction publique hospitalière) avec ses 75 000 agents dans 38 hôpitaux. Si demain les agents de l’AP-HP cèdent, c’est tous les hospitaliers de France qui risqueront le même sort :

  • les soignants passant de 7h36 à 7h20,
  • et les administratifs, techniques et ouvriers en 7h00, sans aucun jour de RTT

Le point d’indice est gelé depuis 2010, tandis que les charges sociales des fonctionnaires augmentent chaque année, ce qui fait que le salaire baisse d’année en année. Alors pas question de travailler demain 10 à 20 jours de plus pour un salaire en peau de chagrin !

Le 11 juin, les blouses blanches organisent un jeudi noir.

La bataille des 35 heures va se passer le jeudi 11 juin. Aussi, le SNPI CFE-CGC appelle l’ensemble des hospitaliers de France à faire grève ce jour là.

Nous invitons le personnel de chaque hôpital ou EHPAD à se mobiliser pour aller rencontrer les parlementaires ou les principaux maires de leur département.

Nous demandons à tous les agents des hôpitaux de l’Île-de-France de venir manifester massivement à l’Élysée le 11 juin, pour que le Président de la République prenne ses responsabilités, comme avait su le faire François Mitterrand lors du grand mouvement infirmier de 1988.

Face aux menaces et intimidations de certains directeurs au comportement indigne d’un pays démocratique (huissier lors d’assemblées  générales, policiers dans les halls, tableaux avec des noms de grévistes etc.), nous proposons aux agents de réduire l’activité :

  • en ralentissant la saisie du codage PMSI qui sert au financement de l’activité hospitalière,
  • et en laissant des trous dans les plannings des consultations.

Tous ensemble, nous constituons une force tranquille : il faut agir pour ne pas subir !

Pas encore de commentaires