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22 / 04 / 2014 | 21 vues
Frédéric Homez / Abonné
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Vente suspecte de l'équipementier automobile Altia

La fédération FO métaux s’inquiète du méli-mélo financier qui s’opère actuellement dans le groupe Altia.

Pour notre fédération, cet équipementier automobile a présenté le vendredi 11 avril en comité d’entreprise, un projet de vente pour les cinq usines d’emboutissage avec une incohérence puisque, à la grande surprise du syndicat FO, la cession était définitive le lendemain même.

La procédure et la façon de faire sont inadmissibles. En effet, un groupe ne peut pas jouer avec ses salariés, d’autant que la cession, soi-disant faite à la société Transatlantic Industries American Industrial Acquisition Corporation (AIAC) appartenant à l’actionnaire américain Leonard Levie, laisse entrevoir de nombreuses incohérences quant au véritable repreneur.

L'État a 20 % du capital via la BPI

Par le passé, la fédération était déjà intervenue pour sauver cet équipementier repris à l’époque par Altia pour être aujourd’hui revendu d’une façon plus qu’étrange. Face à ce constat, nous avons sollicité d’urgence un rendez-vous auprès de Bercy, sachant que l’État, par le biais de la banque publique d’investissement (BPI), détient 20 % du capital d’Altia.

Depuis ce matin, le site de Bessines (Haute-Vienne) est en grève à l’appel du syndicat FO qui demande une clarification face à cette vente douteuse afin de défendre le groupe et ses salariés. La fédération FO métaux souligne, une fois de plus, le manque d’information réel vis-à-vis des instances représentatives du personnel (IRP) et demande aux principaux clients de cet équipementier automobile (à savoir Renault et PSA) d’intervenir afin de protéger les intérêts de notre industrie.

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