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11 / 03 / 2016 | 6 vues
Social Nec Mergitur / Membre
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Un cadre de la mairie de Paris éjecté manu militari de son bureau

Les rapports sociaux à la direction de la communication de l’Hôtel de Ville de Paris (DICOM) sont on ne peut plus violents, à en croire les dernières révélations du syndicat UNSA des attachés de l’administration parisienne. Attention, certaines scènes peuvent choquer !

« Nous apprenons avec stupéfaction l’éviction brutale de l’attachée principale responsable des ressources humaines et de la logistique de cette direction. Jeudi dernier, 3 mars 2016, avant l’arrivée de notre collègue, son bureau a été ouvert avec un double des clefs, demandé au secrétariat. À son arrivée, notre collègue a trouvé son « successeur » occupé à s’installer à son poste de travail. Ce dernier était en train de ranger le bureau à sa convenance, y compris les affaires personnelles de notre collègue », a ainsi dénoncé le syndicat sur son site. Des procédés qui rappellent ceux pratiqués dernièrement à l'Hôpital Georges Pompidou ou encore, il y a quelques années, à France Télécom.

De plus, l’infortunée cadre ne s’y attendait vraiment pas car, selon l’UNSA, « aucune fiche de poste n’a été publiée sur intranet, aucun arrêté administratif officiel n’a été pris, aussi bien pour notre collègue que pour son « successeur » ». De quoi rester estomaqué en effet. Surtout dans une mairie dirigée par une ancienne inspectrice du travail. À moins que la municipallité parisienne n'ait décidé d'anticiper les effets de la loi sur le travail proposée par la gouvernement.

En tout cas, l’affaire ne devrait pas en rester là car, l’ensemble des syndicats représentés au comité hygiène et de sécurité (CHSCT) de la DICOM viennent de mettre ce point à l’ordre du jour, en pointant des « pratiques brutales, indignes d’une mairie qui nous rabâche constamment ses actions en faveur du bien-être au travail ». Pour Anne Hidalgo, qui ne s’attendait sûrement pas à une telle réaction des représentants du personnel, c’est du brutal.

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