Le Cercle des DRH européens est sorti du bois avec sa GAE (gestion active des emplois) le 5 décembre à l’occasion d’une rencontre organisée par l’AJIS.
Pour Jean-Paul Raillard, directeur général de Syndex, le point essentiel à obtenir par les syndicats pour sécuriser les emplois est la mise en place de procédures d'anticipation des difficultés par l'entreprise, en association avec les représentants des salariés.
Les DRH jouent, ici et là, aux apprentis sorciers avec le droit du travail pour négocier des formes de « gestion active de l’emploi » ciblées et fondées sur le volontariat à la mobilité tant interne qu’externe, en marge des plans de départs volontaires ou des PSE. Paroles décomplexées de DRH à l’occasion d'une rencontre organisée par l’AJIS.
« Sois belle et tais toi ! » En voulant se restructurer, Vivendi assouvit d’abord les ambitions des marchés financiers qui désespèrent d’une valeur de l'action qui ne décolle pas…
Quand les entreprises tentent de manipuler les critères d'ordrerobin carcanjeu 06/12/2012 - 23:40
Autant l'employeur a la maîtrise de l'évaluation des qualités professionnelles, autant les salariés ou les représentants du personnel doivent avoir leur carte à jouer pour prévenir toute instrumentalisation des critères en cas de licenciement économique.
De l'influence de la pondération dans une grille de critères d'ordre des licenciementsrobin carcanmar 04/12/2012 - 22:24
Le syndicat d'un fabricant français high tech opérant dans le secteur des télécommunications, dont le plan de sauvegarde de l'emploi est toujours en cours, nous a fournit un document de travail. Où l'on voit que la négociation a amené la direction a opérer un rééquilibrage au profit des critères sociaux, sous-pondérés dans la première mouture.
Le plan de départs volontaires d’Alcatel-Lucent, qui table sur la suppression de 934 postes, sera ouvert pendant deux mois avant de basculer, si nécessaire, sur les licenciements contraints avec des critères d’ordre. « Une méthode pas pratiquée depuis une quinzaine d’années », explique la CFDT qui précise que l’activité R&D est également touchée.
L’INSEE estime à 73 000 le nombre de postes intérimaires supprimés en 2012. Cette baisse d’activité affecte les demandeurs d’emploi, mais touche aussi les permanents des agences.
En juillet 2012, Microsoft annonçait un PSE dans sa division « publicité et internet », se traduisant par la suppression de 40 postes. Ce PSE a été annulé. C’est uniquement au travers de la GPEC que va se gérer la réorganisation, sans aucun licenciement contraint.