La juge d'instruction du TGI de Pontoise en charge de l'enquête pour abus de confiance au CE d'Atos Infogérance a lancé ses premières convocations début février. Plusieurs dirigeants, dont le DRH et le directeur des relations sociales d'Atos Infogérance au moment des faits, ont été convoqués dans les semaines à venir pour livrer leur version des faits.
C'est l'hypothèse que fait l'intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CGT, Specis-UNSA et FO) après l'OPA du groupe Atos sur Bull l'été dernier. Après six mois, plusieurs rapprochements et/ou fermetures de sites ont été annoncés. Sur les cinq que compte Bull en Île-de-France, quatre seraient fermés dans l'optique d'un regroupement des troupes à Bezons (95), siège d'Atos.
Une partie du traitement informatique du groupe de grande distribution a déjà été sous-traitée à un prestataire polonais. À cet égard, FO Auchan a déjà évoqué des incidents multiples (arrêts de « drives », intervention in-extremis des équipes de Villeneuve-d'Ascq [siège] suite à de mauvaises manipulations des disques de données...).
Pour la CFDT d'Atos Integration, c'est l'objectif auquel souhaitait arriver le groupe informatique en proposant la signature d'un accord dès décembre dernier et, de surcroît, à un moment où les décrets n'étaient pas encore publiés.
Déployé depuis septembre au sein du groupe Atos (et aussi chez Bull désormais), Saxo est l'outil qui permet de renseigner l'activité des salariés de façon très fine. À partir d'un certain nombre d'informations reportées (date, projet etc.), l'outil affiche la récupération correspondante, en paiement ou en temps.
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